Pour cette création mondiale, consacrée à l'une des plus importantes poétesses russes du XXe siècle, l'Opéra passait commande au compositeur Bruno Mantovani et confiait le livret à Christophe Ghristi. L'opéra traite de la période la plus sombre de la vie d'Anna Akhmatova, celle qui se déroule sous le régime de Staline et qui est marquée, en particulier, par l'arrestation de son fils.Après avoir dirigé le Capitole de Toulouse pendant plus de vingt ans, enrichissant le répertoire de nombreuses productions qu'il a mises en scène, Nicolas Joel s’est vu confier la direction de l'Opéra national de Paris de 2009 à 2014. Il a notamment réalisé les mises en scènes de Mireille de Gounod et d'Akhmatova et fait entrer plusieurs œuvres au répertoire, parmi lesquelles La Ville morte de Korngold, Mathis le peintre d'Hindemith ou Francesca da Rimini de Zandonai. Figure marquante de la scène lyrique, il a reçu de nombreux prix pour ses productions et notamment une Victoire de la Musique, dans la catégorie "meilleure production lyrique" pour Dialogues des carmélites à Toulouse.Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de Paris
Une coproduction Opéra national Paris et François Roussillon et Associés Avec la participation de France Télévisions et avec le soutien du Centre National de la Cinématographie© Opéra national de Paris – François Roussillon et Associés – 2012Visuel : © Elisa Haberer / OnP

Akhmatova

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Pour cette création mondiale, consacrée à l'une des plus importantes poétesses russes du XXe siècle, l'Opéra passait commande au compositeur Bruno Mantovani et confiait le livret à Christophe Ghristi.  L'opéra traite de la période la plus sombre de l

Bruno Mantovani

Née dans une famille de musiciens, Varduhi Abrahamyan fait ses études au Conservatoire d’Erevan. On a pu l’entendre à l’Opéra national de Paris dans L’Italienne à Alger (Isabella), Le Couronnement de Poppée (Ottone), Giulio Cesare (Cornelia), La Dame de pique (Pauline), Rigoletto (Maddalena), Eugène Onéguine (Olga), Falstaff (Mrs Quickly), Un bal masqué (Ulrica), le rôle-titre de Carmen, Preziosilla (La Force du destin) et dans la création d’Akhmatova de Bruno Mantovani. Elle a interprété le rôle de Malcolm (La Donna del lago) au Theater an der Wien, le rôle-titre de Carmen à Toulon, Néris (Médée de Cherubini) au Théâtre des Champs Elysées, Arsace (Semiramide) à l’Opéra de Montpellier, Nerestano (Zaira de Bellini) au Festival de Radio-France à Montpellier, Pauline (La Dame de pique) et Bersi (Andrea Chénier) au Théâtre du Capitole de Toulouse, L’Amour sorcier au Théâtre du Châtelet sous la direction de Marc Minkowski, Orfeo (Orfeo ed Euridice) à Versailles, Marseille et Saint-Etienne, Polinesso (Ariodante) au Grand Théâtre de Genève, Bradamante (Alcina) à Zurich aux côtés de Cecilia Bartoli. Plus récemment, elle chante Ascanio (Benvenuto Cellini) à l’Opéra de Rome, Dalila (Samson et Dalila) au Palais des Arts de Valence, Carmen au Théâtre Bolchoï de Moscou, au Staatsoper de Hambourg, au Teatro Massimo de Palerme, au Teatro Regio de Turin, à Atlanta et Hong-Kong, Arsace à l’Opéra de Marseille, à la Salle Tchaïkovski de Moscou et au Festival Rossini de Pesaro, Polinesso (Ariodante) à Toronto, La Donna del lago (Malcolm) à Pesaro, Bradamante au Théâtre des Champs-Elysées, Olga(Eugène Onéguine) à la Canadian Opera Company, La Donna del lago en concert à l’Opéra de Marseille, Carmen à Oviedo, Maffio Orsini de Lucrezia Borgia au Festival Donizetti de Bergame, Orphée et Eurydice à l’Opéra Royal de Wallonie. Elle fait ses débuts au Gran Teatre del Liceu de Barcelone dans L’Italienne à Alger et aborde le rôle d’Eboli dans Don Carlo à Las Palmas. Elle se produit aussi en concert (Requiem de Verdi, Stabat Mater de Rossini, Dvořák et Pergolèse, Wesendonck Lieder de Wagner) sous la direction Myung-Whun Chung, Nicola Luisotti, Jesús Lopez-Cobos, Jakub Hruša.

Abrahamyan.Varduhi.10

Christophe Dumaux se produit sur les grandes scènes lyriques internationales : Metropolitan Opera de New York, Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Opéra national de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Wiener Staatsoper, Theater an der Wien, Lyric Opera de Chicago… Il a chanté sous la direction de chefs d’orchestre tels que René Jacobs, William Christie, Emmanuelle Haïm, Gianluca Capuano, Giovanni Antonini, Harry Bicket, Andrea Marcon, Ivor Bolton, Philippe Jaroussky ou Francesco Corti et a collaboré avec des metteurs en scène tels que David McVicar, Robert Carsen, Calisto Bieito, Barrie Kosky, David Alden ou encore Richard Jones. Christophe Dumaux a récemment chanté les rôles d’Ottone (Agrippine) à l’Opéra de Hambourg, Tolomeo (Jules César) à La Scala de Milan, le rôle-titre d’Orlando au Theater an der Wien, Polinesso (Ariodante) au Wiener Staatsoper, au Festival de Salzbourg, au Théâtre Bolchoï de Moscou, Athamas (Sémélé) à l’Opéra de Zurich. Il a également abordé Vivaldi (Melindo dans La verità in cimento à l’Opéra de Zurich) ou Cavalli (rôle-titre de Il Giasone à l’Opéra d’Anvers et Endimione dans La Calisto à La Scala de Milan). Christophe Dumaux se produit également en concert et a récemment chanté Le Messie de Haendel avec l’Orchestre métropolitain de Montréal. Au cours de la saison 2022-2023, il se produit au Staatsoper Unter den Linden de Berlin dans le rôle-titre d’Il Giustino et à l’Opéra national d’Amsterdam dans celui de Jules César.

À l’Opéra national de Paris : Le Couronnement de Poppée (Ottone), 2005 ; Akhmatova (le Représentant de l’union des écrivains), 2011 ; Jules César (Tolomeo), 2011, 2013)

Dumaux.Christophe (c) CD

Diplômé de l’Académie nationale de musique de Kiev, baryton franco-ukrainien, Volodymyr Kapshuk poursuit sa formation à l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris puis au « Young Singers Project » du festival de Salzburg.

Il est lauréat de plusieurs prix internationaux tels que L’Art du XXIe siècle, le Prix Lyrique du Cercle Carpeaux et le Prix Lyrique de l’Association pour le Rayonnement de l’Opéra national de Paris. Il se produit en récital et à l’opéra en France comme à l’étranger (Italie, Espagne, Autriche, Allemagne, USA, Chine…).

Parmi les rôles de son répertoire citons : Eugène Onéguine, Le Prince Eletsky (La Dame de Pique), Malatesta (Don Pasquale), Testo (Le Combat de Tancrède et Clorinde), Oreste (Iphigénie en Tauride), Tarquinius (Le Viol de Lucrèce), Guglielmo (Cosi fan tutte) et le rôle-titre de Don Giovanni.

Plus récemment il chante Don Carlos (Les Fiançailles au Couvent), dirigé par Tugan Sokhiev au Capitole de Toulouse et fait ses débuts à la Philharmonie de Berlin avec le rôle- titre de Aleko de Sergueï Rachmaninov et Robert dans « Iolanta » de Tchaïkovski. A l’Opéra national de Paris Volodymyr Kapshuk chante dans de nombreuses productions et collabore étroitement avec l’Académie de l’Opéra de Paris, notamment dans le cycle de « Récitals récités » donné à l’amphithéâtre Bastille en 2022.

Volodymyr KAPSHUK

Après avoir suivi des études classiques d’histoire-géographie, d’histoire de l’art à l’Université de Nancy et obtenu sa maîtrise d’histoire avec félicitations du jury, Sophie Claisse se passionne pour le chant. Elle entre alors au Conservatoire national supérieur de Nancy dans la classe de chant de Jacqueline Brumaire et en classe de scène avec Christiane Stutzmann. Elle obtient deux médailles d'or en 1984 et 1986. En 1989, elle entre comme artiste des chœurs titulaire à l'Opéra de Nantes, où on lui demande également d'interpréter des rôles de solistes tels que Annina (<st1:personname productid="La Traviata" w:st="on">La Traviata</st1:personname>), <st1:personname productid="la Voix" w:st="on">la Voix</st1:personname> du ciel (Mireille), etc. En 1995, elle intègre le Chœur de l'Opéra national de Paris. À ce titre, elle participe à toutes les productions du répertoire lyrique sur les scènes de Bastille et de Garnier, sous la direction des plus grands chefs français et étrangers : Sir Georg Solti, Georges Prêtre, Seiji Ozawa, Kent Nagano, etc. Elle est régulièrement distribuée dans des petits rôles : l'apparition (Macbeth), une servante (<st1:personname productid="La Femme" w:st="on">La Femme</st1:personname> sans ombre), une religieuse (Dialogues des carmélites), etc.En 2000, elle interprète la voix solo de Pomp and Circumstance d’Elgar pour la présentation en « live » du dessin animé Fantasia 2000 au Théâtre des Champs-Elysées, sous la direction de James Levine. Lauréate du concours d'opérette de Cesson-Cevigné et finaliste au concours de l'UFAM en 1997, elle s'oriente aussi vers ce répertoire et a notamment joué les rôles d'Aspasie (Phiphi de Christiné) et de Mi (Le Pays du sourire) et participe depuis 2010 aux concerts donnés à l’Opéra national de Paris dans le cadre des « jeudis de Bastille ».

Sophie Claisse nb

Après avoir obtenu un diplôme d’infirmière, Laura Agnoloni se consacre au chant lyrique et reçoit une formation musicale classique à Florence, sa ville natale, auprès de Stefania Cappozzo Turchini. Elle y obtient deux premiers prix, aux concours Nuove Voci Liriche en 1991 et Flora Rafanelli en 1992. Elle participe ensuite à la master-class de Shirley Verret à l’Accademia Chigiana de Sienne. Sa carrière lyrique débute d’abord en Italie avec le rôle de la première Sœur Converse dans Suor Angelica à Lucca et Iesi ainsi dans le Stabat Mater de Pergolèse et le Gloria de Vivaldi, dirigés par Leonardo Giomarelli à la tête de l’Orchestre du Mai musical florentin. Elle suit ensuite à Paris l’enseignement d’Yva Barthélémy et décide de mener sa carrière entre la France et l’Italie. Elle interprète alors divers rôles dont celui de Sœur Marthe dans Dialogues des carmélites de Poulenc dirigé par Seiji Osawa, et se consacre également au répertoire sacré (Messe en si mineur de Dvořák, Requiem de Mozart…). Depuis 1997, Laura Agnoloni est artiste des chœurs titulaire à l’Opéra national de Paris. Elle se consacre également à l’enseignement du chant lyrique et donne des cours et des ateliers au Conservatoire Maurice Ravel à Ozoir-la-Ferrière ainsi que de nombreuses master-class en France et en Italie.

AGNOLONI LAura

Après des études en sciences, Emanuel Mendes se passionne pour le chant. Il effectue ses formations musicales et vocales, au conservatoire du XIIIe arrondissement de Paris et au conservatoire national de région de Nancy. Il obtient un Premier Prix à l’unanimité au concours international de chant U.F.A.M. à Paris, en 1994. Il démarre rapidement sa carrière et chante de larges extraits de Carmen avec l’Orchestre philharmonique des jeunes à la Sorbonne à Paris, La Traviata au Festival de Sainte-Cécile (Vaucluse) et La Flûte enchantée au Théâtre Dunois. Il interprète ensuite Don Ottavio de Don Giovanni avec l’Orchestre philharmonique des jeunes à la Sorbonne à Paris. Durant ces drnières années, il se produit également dans des œuvres du répertoire religieux tels que le Requiem Mozart à Saint-Dié et Nancy, la Messe en ut de Mozart à Tréguier, Saint-Malo, Rennes et Paris. Il participe à la création d’une œuvre contemporaine, un oratorio théâtral, du compositeur François Narboni Le Mystère de la conversion de Paul Claudel à la Cathédrale Notre-Dame de Paris et à la création de Madrigaux de Philippe Fénelon. Titulaire du chœur de l’Opéra national de Paris depuis 2000, on lui confie également des soli et il incarne ainsi un esclave dans La Flûte enchantée, un sujet dans Les Troyens. Il continue de se produire régulièrement en soliste, donne des concerts et des récitals, fonde et préside une association culturelle, menant auprès des plus jeunes une sensibilisation aux métiers de la musique et du chant.

MENDES Emmanuel 

Né en Pologne, Slawomir Szychowiak fait ses études au Conservatoire national supérieur de musique de Poznan dans la section vocale et théâtrale. Il est lauréat du Festival de chansons d’étudiants à Cracovie en 1986 et reçoit le Prix spécial du Festival Chansons d’acteurs à Wroclaw en 1987.Il participe comme soliste à plusieurs productions lyriques et enregistrements TV en Pologne, dont, en 1990, le film Crazy Girl sur George Gerschwin et, en 1991, le film Najdzielniejszy z rycerzy sur Krzysztof Penderecki.À partir de 1993, il s’installe en France. Durant les saisons 1995-1996 et 1996-1997, il est membre des Chœurs de l’Opéra national de Lyon. Il rejoint les Chœurs de l’Opéra national de Paris en 1997 et participe depuis comme solistes à plusieurs productions.À l’Opéra national de Paris : Billy Budd (Arthur Jones), 2001 ; La Traviata (Commissionario), 2004 ; La Dame de pique (Narumov), 2005 ; De la maison des morts (le Pope), 2005 ; Guerre et Paix (Second général allemand), 2005 ; La Juive (le Bourreau), 2007 ; La Traviata (Domestico), 2007, 2020 ; La Petite Renarde rusée (le Blaireau), 2010 ; La Force du destin (Alcune ordinanze), 2011 ; Arabella (un serviteur), 2012 ; Madame Butterfly (Il Commisarrio imperiale), 2015 ; Capriccio (Acht Diener), 2016

Slawomir Szychowiak

Wolfgang Gussmann travaille comme scénographe et costumier depuis 1979 principalement avec les metteurs en scène Willy Decker et Andreas Homoki. Il a collaboré à plus de 150 productions au Staatsoper de Vienne, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Staatsoper de Hambourg, au Semperoper de Dresde, au Staatsoper de Stuttgart, au Deutsche Oper et au Komische Oper de Berlin, à la Ruhrtriennale, au Festival de Salzbourg, à l’Opéra de Leipzig, à l’Opéra national de Paris (Eugène Onéguine, Lulu, Boris Godounov, Le Vaisseau fantôme, La ville morte, la création d’Akhmatova de Bruno Mantovani), au Théâtre du Chatelet, au Nederlandse Opera d’Amsterdam, à la Scala de Milan, dans les opéras de Florence, Bologne, Venise, Gênes, Naples, Genève, Lyon, Montpellier, Séville, Oslo, Copenhague, Anvers, au Gran Theatre del Liceu de Barcelone, au Teatro Real de Madrid, à La Monnaie de Bruxelles, au Santa Fe Opera Festival, à l’Opéra de San Francisco et au Metropolitan Opera New York. Plusieurs de ces productions ont été reprises dans de nombreux opéras européens, américains et japonais. Parallèlement à divers prix décernés par la critique en France, en Italie et en Espagne, il a été promu Chevalier dans l’ordre des Arts et lettres en 2002. Parmi ses plus récentes scénographies, citons Le retour d’Ulysse dans sa patrie, Lohengrin, Le Tour d’écrou, The Enchanted Pig de Jonathan Dove à Zurich, la reprise de Mort à Venise à Madrid, Lohengrin au Staatsoper de Vienne, Turandot à Osla, L’Or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried à Dresde.

Né à Aix-en-Provence, Patrick Marie Aubert effectue ses études musicales au conservatoire où il débute sous la baguette de Darius Milhaud. Premier prix de direction d’orchestre dans la classe de Pierre Villette, il reçoit les conseils de Karl Richter et Seiji Ozawa ; il est également titulaire d’un prix de chant, d’un prix d’art lyrique et d’un prix de musique de chambre. Commandant le Chœur de l’armée française jusqu’en juillet 2000, il est ensuite nommé chef des Chœurs de l’Opéra de Nantes avant d’être appelé par Nicolas Joel à la tête du Chœur du Capitole de Toulouse en 2003. Il est régulièrement invité aux Chorégies d’Orange où il a été, entre autres, l’assistant de Michel Plasson et Georges Prêtre. Chef du Chœur de l’Opéra national de Paris depuis le 1er août 2009, il s’attache à en perpétuer la grande tradition et la qualité musicale. S’inscrivant dans la lignée de René Duclos et Jean Laforge, il défend avec énergie et passion tout le répertoire de la musique chorale. Patrick Marie Aubert est chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre national du Mérite et commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres.

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