Cette soirée réunit un florilège d’extraits d’opéras et invite à retrouver grands airs, duos, ensembles, interludes musicaux d’un répertoire riche et éclectique. De Carmen de Georges Bizet à Doctor Atomic de John Adams, de Lohengrin de Richard Wagner à Ainadamar de Osvaldo Golijov, du Chevalier à la rose de Richard Strauss à Falstaff de Giuseppe Verdi, de La Vida breve de Manuel De Falla à Peter Grimes de Benjamin Britten, Gustavo Dudamel dirige l’Orchestre, les artistes des Choeurs et de l’Académie ainsi que des solistes invités.Une véritable célébration musicale pour la première édition de ce concert exceptionnel. Avec l'Orchestre de l’Opéra national de Paris, les Chœurs de l’Opéra national de Paris, la Maîtrise des Hauts de Seine / Chœur d’enfant de l’Opéra national de Paris.Coproduction Opéra national de Paris et Caméra Lucida, avec la participation de France télévisions, Mezzo et Medici.tv avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l'Opéra national de Paris.© Opéra national de Paris - Caméra Lucida - 2021 Réalisateur : François-René MartinVisuel : Elisa Haberer / OnP

Concert inaugural - 1

Concert inaugural saison 21/22

Cette soirée réunit un florilège d’extraits d’opéras et invite à retrouver grands airs, duos, ensembles, interludes musicaux d’un répertoire riche et éclectique. De Carmen de Georges Bizet à Doctor Atomic de John Adams, de Lohengrin de Richard Wagner

Gustavo Dudamel

Concert inaugural Saison 21/22

Gustavo Dudamel est né en 1981 à Barquisimeto (Venezuela). À l’âge de 18 ans, il est nommé directeur musical de l’Orchestre Symphonique Simón Bolívar du Venezuela. En 2004, vainqueur du premier Concours de direction d’orchestre Gustav Mahler initié par le Bamberger Symphoniker, il voit sa carrière prendre un essor international. Il est nommé, de 2007 à 2012, Directeur musical de l’Orchestre Symphonique de Göteborg et directeur musical et artistique de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles en 2009. En 2023, il est nommé directeur musical de l’Orchestre philharmonique de New York à compter de la saison 2026/2027.Influencé par la philosophie du programme El Sistema, il a fondé en 2007 le YOLA (Youth Orchestra Los Angeles). Il a également créé la Fondation Dudamel en 2012, dans le but « d’élargir l’accès à la musique et aux arts pour les jeunes ».En 2022, il est nommé Officier dans l’ordre des Arts et des Lettres.Alexander Neef, directeur général de l’Opéra national de Paris, a nommé le 16 avril 2021 Gustavo Dudamel au poste de directeur musical de l’Opéra national de Paris pour une prise de fonction au 1er août 2021.Lors de la saison 21/22 Gustavo Dudamel dirige le concert inaugural, le gala de la danse, Les Noces de Figaro au Palais Garnier, Turandot à l’Opéra Bastille, le concert symphonique « Ravel, Mozart, Berlioz » à la Philharmonie de Paris et à la Halle aux Grains de Toulouse. Le Ballet de l’Opéra de Paris est invité par Gustavo Dudamel à se produire au Hollywood Bowl à Los Angeles avec le Los Angeles Philharmonic Orchestra.Lors de la saison 22/23, Gustavo Dudamel dirige Tosca, Tristan et Isolde et Nixon in China à l’Opéra Bastille, les concerts symphoniques « Symphonie n°9 » de Gustav Mahler à la Philharmonie de Paris, au Gran Teatre del Liceu (Barcelone) et au Victoria Hall (Genève), le concert « carte blanche » avec les artistes de l’Académie au Palais Garnier ainsi que le concert symphonique « Messiaen, Haydn, Ravel, Strauss » à la Philharmonie de Paris. L'Opéra national de Paris a annoncé le 25 mai 2023 la démission de Gustavo Dudamel en sa qualité de Directeur musical à l’issue de la saison 22/23.

Diplômée de l’École Normale de Taïwan (Département musique), Ching-Lien Wu
poursuit ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon où
elle reçoit en 1987 le Premier prix de direction de chœur.
Elle suit des cours et stages de direction d’orchestre auprès de Jean-Sébastien
Béreau, Helmut Rilling, Michael Gielen et Pierre Boulez. En 1989, elle est nommée Cheffe de chant à l’Opéra de Nantes puis en 1990,
Cheffe des Chœurs assistante au Théâtre du Capitole à Toulouse.
De 1991 à 2001, Ching-Lien Wu devient Cheffe des Chœurs à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg. Le travail qu’elle y accomplit est salué par la critique
française et internationale.
Durant cette période, elle est Cheffe des Chœurs invitée aux opéras de
Montpellier, Rouen et Shanghai ainsi qu’à Radio France pour divers ouvrages lyriques et oratorios. Et, en 1996,
elle est assistante de Norbert Balatsch au Festival de Bayreuth.
De 2001 à 2014, Ching-Lien Wu est Cheffe des Chœurs du Grand Théâtre de Genève.
En septembre 2014, elle est nommée Cheffe de Chœur du Dutch National Opera à Amsterdam. En 2016, le
magazine allemand Opernwelt désigne le Chœur de l’Opéra national des Pays-Bas sous la direction de Ching-Lien Wu meilleur Chœur de l’année. Elle dirige aussi de nombreux concerts à la tête de son propre Chœur « Le Motet de Genève » avec l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève et l’Orchestratus Genevensis. Elle est à la tête de
cet ensemble vocal de 2002 à 2012.Dès 1996, elle est invitée à donner des Masterclass de direction de chœur au CNSM de Lyon.
Et, dans son pays natal, elle est responsable des études musicales pour plusieurs productions lyriques et
notamment du Barbier de Séville, opéra dont elle signe également la mise en scène à Taïpei. Ching-Lien Wu est nommée Cheffe des Chœurs de l’Opéra national de Paris en février 2021 et prend ses
fonctions le 26 avril de la même année.   Elle est Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres.

Concert inaugural saison

Né le 25 octobre 1838 à Paris dans une famille de musiciens, Georges Bizet prend tôt des leçons de piano et entre à l’âge de dix ans au Conservatoire, où il est l’élève d’Halévy. Ses brillantes études sont couronnées, en 1857, par le Prix de Rome. La même année, sa première œuvre pour la scène, l’opérette en un acte Le Docteur Miracle, pour laquelle il partage avec Lecocq un prix offert par Offenbach, est représentée aux Bouffes‑Parisiens. Lui succède Don Procopio, l’opéra-bouffe qu’il compose lors des trois années qu’il passe à Rome. Mais ses premiers opéras, Les Pêcheurs de perles (1863) et La Jolie Fille de Perth (1866) ne connaissent pas le succès. Pas plus que Djamileh, d’après Musset, qui échoue en 1872 à l’Opéra Comique, ou la musique de scène qu’il écrit pour L’Arlésienne de Daudet, créée le 1er octobre de la même année au Vaudeville. La Suite qu’il tire de cette partition triomphe, toutefois, en décembre aux Concerts Pasdeloup. Encouragé par cette réussite, Bizet se lance dans la composition de Carmen, interrompue par l’écriture d’un grand opéra d’après Corneille, Don Rodrigue, qui reste inachevé suite à l’incendie de l’Opéra où il devait être joué. Mais la création de Carmen est un nouvel échec qui précipite sa fin. Il meurt le 3 juin 1875 à Bougival, âgé seulement de trente-sept ans.

Clémentine Margaine se forme au Conservatoire national supérieur de musique de Paris auprès de Gerda Hartmann et Chantal Mathias. Révélation classique Adami (2009) et Révélation lyrique de l’année aux Victoires de la Musique 2011, elle obtient le prix spécial du jury de Marmande en 2010. Elle intègre en 2012 la troupe du Deutsche Oper de Berlin où elle chante pour la première fois le rôle-titre de Carmen. Elle est régulièrement invitée au Metropolitan Opera de New York, au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, au Teatro Regio de Parma, à l’Opéra de Rome, au Festival de Salzbourg et au Bayerische Staatsoper de Munich. Ces dernières saisons, elle a notamment interprété les rôles de Amneris (Aida) à Berlin, Vérone et au Bayerische Staatsoper de Munich, Azucena (Le Trouvère) à Rome et Vérone, Leonora (La Favorite) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, Charlotte (Werther) au Staatsoper de Vienne, Adalgisa (Norma) au Teatro Real de Madrid, la Princesse Eboli (Don Carlo) au Bayerische Staatsoper de Munich et au Lyric Opera de Chicago, les rôles-titres de Carmen au Metropolitan Opera de New York, au Royal Opera House de Londres, au Staatsoper de Vienne et au Maggio Musicale Fiorentino et d’Hérodiade au Deutsche Oper de Berlin. L’oratorio (Elias de Mendelssohn, les requiems de Mozart et Verdi, La Damnation de Faust de Berlioz), le lied et la mélodie (Des Knaben-Wunderhorn de Mahler, Shéhérazade de Ravel) tiennent également une place importante dans sa carrière. Au cours de la saison 2023-2024, elle interprète notamment les rôles d’Azucena à Parme, d'Amneris à Berlin et de Carmen au Metropolitan Opera de New York et au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.



À l’Opéra national de Paris : Carmen (rôle-titre), 2017, 2023 ; L’Heure espagnole (Concepcion), 2018 ; Œdipe (la Sphinge), 2021

Margaine.Clementine

Lauréat du Prix « Richard Tucker » en 2004 et du Prix « Beverly Sills » du Metropolitan Opera de New York en 2008, le ténor américain Matthew Polenzani est un invité régulier du Metropolitan Opera de New York, où il a interprété le Duc de Mantoue de Rigoletto, Nemorino de L’Elixir d’amour, Leicester de Maria Stuarda, le rôle-titre de Roberto Devereux, Alfredo de La Traviata, Tamino de La Flûte enchantée, Narraboth de Salomé, Ernesto de Don Pasquale, Don Ottavio de Don Giovanni, Roméo de Roméo et Juliette, Nadir des Pêcheurs de perles, Hoffmann des Contes d’Hoffmann, Vaudémont de Iolanta, Almaviva du Barbier de Séville, Ferrando de Così fan tutte, Fenton de Falstaff, David des Maîtres chanteurs de Nuremberg, Lindoro de L’Italienne à Alger… Il a fait ses débuts en France en 1998 dans Lakmé à l’Opéra de Bordeaux et on a pu l’entendre à l’Opéra national de Paris dans Lucia di Lammermoor, I Capuleti e i Montecchi, Così fan tutte et Don Giovanni. Il est invité sur les grandes scènes lyriques européennes comme le Royal Opera House de Londres, le Teatro Comunale de Florence, le Festival d’Aix-en-Provence, l’Opéra de Zurich, le Bayerische Staatsoper de Munich, le Gran Teatre del Liceu de Barcelone, l’Opéra de Francfort, le Deutsche Oper de Berlin, la Scala de Milan, le Staatsoper de Vienne, etc. Il a récemment interprété les rôles de Macduff (Macbeth), Rodolfo (La Bohème), le Chanteur Italien (Le Chevalier à la rose) au Metropolitan Opera et Alfredo Germont au Teatro Real de Madrid. Parmi ses projets, citons les rôles-titres d’Idomeneo au Bayerische Staatsoper de Munich et de Don Carlos au Metropolitan Opera. Matthew Polenzani se produit aussi en concert (Neuvième Symphonie de Beethoven avec le Chicago Symphony Orchestra dirigé par Riccardo Muti, Requiem de Verdi à la Scala de Milan avec Riccardo Chailly, Die schöne Müllerin de Schubert) et récital avec les pianistes Julius Drake, Richard Goode et Roger Vignoles.

Polenzani.Matthew

Carmen (Prélude, Habanera, "La fleur que tu m'avais jetée", Chœur de l'acte IV " Les voici, voici la quadrille...")

Ekaterina Gubanova a étudié au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou et à l'Académie Sibelius d'Helsinki. Elle se produit régulièrement sur les plus grandes scènes d'opéra du monde, telles que le Metropolitan Opera de New York, La Scala de Milan, le Royal Opera House de Londres, le Staatsoper de Vienne, le Bayerische Staatsoper de Munich, le Staatsoper Unter den Linden de Berlin, le Teatro Real de Madrid, l’Opéra national de Paris ainsi que le Festival de Bayreuth. Ses débuts dans le rôle de Kundry (Parsifal) à Vienne ont constitué le point d'orgue de sa carrière. L'un de ses rôles les plus importants est Brangäne (Tristan et Isolde), mais son répertoire comprend également Mère Marie (Dialogues des carmélites), Fricka (L’Or du Rhin et La Walkyrie), Waltraute (Le Crépuscule des dieux), la princesse Eboli (Don Carlo), Amneris (Aida), Adalgisa (Norma), Judith (Le Château de Barbe-Bleue), Vénus (Tannhäuser), Marguerite (La Damnation de Faust), Ortrud (Lohengrin) et la Princesse étrangère (Rusalka), pour n'en citer que quelques-uns. Ekaterina Gubanova se produit également en concerts. Elle travaille régulièrement avec des chefs d'orchestre tels que Zubin Mehta, Esa-Pekka Salonen, Daniel Barenboim, Sir Simon Rattle, Kent Nagano, Semyon Bychkov, Philippe Jordan et Nathalie Stutzmann.



À l’Opéra national de Paris : La Flûte enchantée (Troisième Dame), 2005 ; Otello (Emilia), 2005 ; Madame Butterfly (Suzuki), 2006 ; Tristan et Isolde (Brangäne), 2005, 2008, 2018 ; Les Contes d'Hoffmann (la Muse, Nicklausse), 2007, 2010 ; Le Château de Barbe-Bleue (Judith), 2015, 2018 ; Don Carlo (la Princesse Eboli), 2017 ; L'Or du Rhin (Fricka), 2020 ; La Walkyrie (Fricka), 2020 ; Œdipe (Jocaste), 2021 ; Lohengrin (Ortrud), 2023

Gubanova.Ekaterina

En résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris de 2019 à 2021

Née en Normandie, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur travaille depuis 2014 avec la soprano Maryse Castets au Conservatoire de Bordeaux, où elle obtient son Prix de chant, après une formation à Sciences Po Bordeaux. Elle est lauréate du Concours Bordeaux Médoc Lyrique 2018. Elle se perfectionne ensuite à l’Académie de l’Opéra national de Paris où elle reçoit le Prix de l’AROP et le Prix du Cercle Carpeaux. Elle participe au Young Singers Project du Festival de Salzbourg où elle est la Deuxième Dame dans Médée de Cherubini avec le Wiener Philharmoniker et se produit en récital avec l’Orchestre du Mozarteum. Elle interprète les rôles de la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra national de Paris, Didon dans Didon et Énée, Lucrèce dans Le Viol de Lucrèce de Britten au Théâtre des Bouffes du Nord. Membre de la Nouvelle Troupe Favart de l’Opéra Comique, elle est lauréate de la Bourse Menda 2020. Récemment, elle est la Mère, la Tasse chinoise et la Libellule dans L’Enfant et les sortilèges à l’Opéra national de Bordeaux (Festival Pulsations), Geneviève dans Pelléas et Mélisande avec la Fondation Royaumont, Ethel dans Les Éclairs de Philippe Hersant à l’Opéra Comique, la Troisième Dame dans La Flûte enchantée au Théâtre du Capitole de Toulouse, Margaret dans Wozzeck, le Deuxième Écuyer / une Fille-Fleur dans Parsifal à l’Opéra national de Paris, Trashella dans Robert le Cochon de Marc-Olivier Dupin à l’Opéra Comique, et elle interprète les Wesendonck Lieder de Wagner avec l'Orchestre national des jeunes du Luxembourg. Cette saison, notons la Deuxième Dame dans La Flûte enchantée à l’Opéra national de Paris, Mère Marie de l’Incarnation dans Dialogues des carmélites à l’Opéra national de Bordeaux, l’alto dans la Symphonie n°9 de Beethoven sous la direction de Laurence Equilbey à Paris, Anvers et Linz et un récital L'instant lyrique à l'Opéra Comique. Marie-Andrée Bouchard-Lesieur est nommée parmi les révélations artiste lyrique des Victoires de la musique classique 2022.

Bouchard-Lesieur.Marie-Andrée © Romane Bégon

Ainadamar (“Mariana, tus ojos”)

La Vida breve (Danse du deuxième tableau)

Né à Lowestoft en 1913, Benjamin Britten a été l’élève de Frank Bridge et l’auteur, dès sa dixième année, d’une Simple Symphony. Il fait sa véritable entrée dans la musique à Florence, en 1934, avec la création de son Quatuor-Fantaisie pour hautbois et cordes. Par la suite, des œuvres comme Les Illuminations, sur le texte de Rimbaud, ou la Sérénade pour ténor, cor solo et cordes lui permettent d’affirmer son style et sa personnalité. En 1945, la création de Peter Grimes marque à la fois la naissance de l’opéra anglais moderne et le début de sa carrière comme musicien dramatique. De nombreux ouvrages lyriques suivront, parmi lesquels Le Viol de Lucrèce en 1946, Albert Herring en 1947, Le Tour d’écrou en 1954, Le Songe d’une nuit d’été en 1960, La Mort à Venise en 1973. Britten est aussi l’auteur d’un grand requiem écrit pour l’inauguration de la cathédrale de Coventry, le War Requiem, et de plusieurs œuvres pour violoncelle créées par Mstislav Rostropovitch. N’appartenant à aucun groupe ni à aucune école, influencé par Purcell et le folklore anglais, mais aussi par des musiciens aussi différents que Berg, Verdi, Moussorgski ou Debussy, Britten s’est forgé son langage à l’écart des modes et des coteries et a tout simplement cherché à adapter ses moyens aux besoins des sujets qu’il mettait en musique. Il meurt à Aldeburgh en 1976.

Peter Grimes (Sea Interlude n° 4 "The Storm")

Compositeur et chef d’orchestre, John Adams occupe une position unique dans le monde de la musique américaine. Certaines de ses œuvres comptent parmi les pages de musique contemporaine les plus jouées de notre temps : Harmonielehre, Shaker Loops, Chamber Symphony, Absolute Jest, Short Ride in a Fast Machine et son Concerto pour violon.&nbsp;Ses ouvrages scéniques comprennent Nixon in China, The Death of Klinghoffer, El Niño, Doctor Atomic, A Flowering Tree, l'oratorio-Passion The Gospel According to the Other Mary, Girls of the Golden West. Son dernier opéra, Antony and Cleopatra, a été créé à l'Opéra de San Francisco en septembre 2022.John Adams a été lauréat du prix Erasmus en 2019 « pour sa contribution majeure à la culture, à la société et aux sciences sociales européennes ». Il a dirigé la création mondiale de plus de cent nouvelles œuvres de musiciens tels que Philip Glass, Terry Riley, Wolfgang Rihm, Julia Wolfe et Michael Gordon, ou de jeunes compositeurs émergents.&nbsp;En 2021, il a reçu le Prix de direction d’orchestre Ditson décerné par l’Université Columbia en reconnaissance de son « engagement exceptionnel envers les compositeurs américains ». Il est en outre doctor honoris causa de Harvard, de Yale, de la Northwestern University, de la Cambridge University et de la Juilliard School.&nbsp;Depuis 2009, il est Président du pôle « Création » de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles. Il est l’auteur de l’autobiographie Hallelujah Junction. En 2022, pour célébrer son 75e anniversaire, Nonesuch Records a publié John Adams Collected Works, un coffret de 40 disques d’enregistrements couvrant les quelque quatre décennies de sa carrière avec le label.



Reproduit avec l’aimable autorisation de Boosey &amp;
Hawkes&nbsp; &nbsp; &nbsp;

Né à Montréal, Gerald Finley a commencé à chanter en tant que choriste à Ottawa et a poursuivi ses études au Royaume-Uni, au Royal College of Music, au King’s College de Cambridge et au National Opera Studio.&nbsp;Sa carrière s’est d’abord concentrée sur la musique de Mozart, avec le rôle-titre de Don Giovanni et le rôle du Comte Almaviva des Noces de Figaro. De Wagner, il a interprété Hans Sachs (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg), Amfortas (Parsifal), Wolfram (Tannhäuser) ; de Verdi, il a chanté Falstaff et Iago (Otello). Parmi ses rôles importants, citons Guillaume Tell, Scarpia (Tosca), Golaud (Pelléas et Mélisande), Eugène Onéguine et Nick Shadow (The Rake’s Progress).&nbsp;Dans l’opéra contemporain, il a notamment créé les rôles de J. Robert Oppenheimer dans Doctor Atomic de Adams, d’Harry Heegan dans The Silver Tassie de Turnage et de Mr Fox dans Fantastic Mr Fox de Picker. Ses apparitions en concert incluent le rôle-titre dans Il Prigioniero de Dallapiccola et Zhou Enlai dans Nixon in China de John Adams.&nbsp;Au cours de la saison 2021-2022, il interprète le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) au Metropolitan Opera de New York, Anthony (Anthony &amp; Cleopatra) de Adams, le Comte Almaviva (Les Noces de Figaro) et Iago (Otello) à Munich et le rôle-titre de Falstaff à Vienne. En concert, il a participé au gala d’ouverture de l’Opéra national de Paris avec Gustavo Dudamel et a chanté Le Château de Barbe-Bleue au Stone Nest de Londres. Il s’est produit dans de nombreux récitals à Vienne, Prague, Londres ainsi qu’aux États-Unis.&nbsp;Lauréat d’un Grammy Award, il donne des masterclasses dans le monde entier, dont à la Juilliard School of Music. Il travaille avec le Jette Parker Young Artists Program du Royal Opera House de Londres, le National Opera Studio et le Lindemann Program du Metropolitan Opera de New York. Il est membre et professeur invité du Royal College of Music.&nbsp;En 2017, il a été nommé Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique et avait auparavant été nommé Officier de l’Ordre du Canada.

Finley.Gerald.4

Doctor Atomic (Acte I, “Batter my heart”)

Né le 22 mai 1813 à Leipzig, Richard Wagner se prend très tôt de passion pour le théâtre. L’influence de Weber et de Beethoven le pousse à s’engager sur la voie de la composition. Il compose un premier opéra, Les Fées (qui ne sera joué qu’après sa mort), puis La Défense d’aimer (1835) dont la création est un échec. Il passe trois ans à Paris, où il achève l’écriture de Rienzi et du Vaisseau fantôme. Il est ensuite maître de chapelle à la cour de Saxe, où est créé Tannhäuser en 1845. Mais sa participation, quatre ans plus tard, à la révolution de mai empêche la création de Lohengrin dans cette même ville et le contraint à s’exiler en Suisse. Il s’attelle à la composition de son Anneau du Nibelung, esquissé un an plus tôt. Cette composition s’étalera sur plus de vingt ans, interrompue pendant une longue période par l’écriture de Tristan et Isolde et par Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Grâce au roi Louis II de Bavière, qui idolâtrait Wagner, plusieurs de ses œuvres sont montées à Munich. En 1871, Wagner fait édifier à Bayreuth un théâtre de sa conception, destiné à la représentation de ses œuvres. C’est là que sont créés, en 1876, le cycle intégral de L’Anneau du Nibelung et, en 1882, Parsifal, son dernier opéra, qui constitue son testament artistique. Il meurt en 1883 à Venise des suites d’une angine de poitrine.

Lohengrin (Acte I, Prélude)

Directeur artistique de l’Opéra de Vienne de 1919 à 1925, Richard Strauss fut l’un des chefs d’orchestre les plus fameux de son temps, éminent interprète de ses propres œuvres, mais aussi des opéras de Mozart et de Wagner. Son importance, du point de vue du style et de l’esthétique, fut considérable. Né à Munich en 1864, fils d’un célèbre corniste munichois, musicien prodige (il composait à l’âge de six ans et était capable de diriger un orchestre dès l’âge de neuf ans), il rencontre en 1884 le chef d’orchestre Hans von Bülow qui l’invite l’année suivante au titre de second chef d’orchestre à l’Opéra de Meiningen. Il cumule les fonctions (directeur de la musique de la cour à Munich, maître de chapelle adjoint de la cour à Weimar, premier chef d’orchestre de l’Opéra de Munich…), avant de succéder à von Bülow à la tête de l’Orchestre philharmonique de Berlin. En 1894, il dirige Tannhäuser à Bayreuth. En tant que compositeur, il établit d’abord sa réputation par les grands poèmes symphoniques comme Don Juan, Mort et transfiguration, Till l’espiègle, Ainsi parlait Zarathoustra, Don Quichotte, Une vie de héros. Ses premiers opéras, Guntram et Feuersnot, très influencés par la musique de Wagner, rencontrent peu de succès, mais Salome, d’après la pièce d’Oscar Wilde, lui apporte en 1905 une célébrité autant due au caractère novateur de la musique qu’à l’aspect sulfureux du sujet. Elektra, en 1909, marque le début d’une longue collaboration avec le poète autrichien Hugo von Hofmannsthal et témoigne d’une violence rarement atteinte dans le domaine de l’opéra. Avec Le Chevalier à la rose (1911), Strauss semble s’assagir en revenant à la tradition viennoise de l’opéra de caractère. Suivent Ariane à Naxos (1912), La Femme sans ombre (1919), Intermezzo (1924), Hélène d’Égypte (1928), Arabella (1933), La Femme silencieuse (1935), Friedenstag (1938), Daphné (1938), L’Amour de Danaé (1938-1940). Dans sa dernière œuvre lyrique, Capriccio, composée en 1942 sur un livret qu’il écrivit lui-même en collaboration avec son ami le chef d’orchestre Clemens Krauss, il parvient, à près de 80 ans, à se surpasser. Quelques mois avant sa mort, il compose les Quatre derniers Lieder pour soprano et orchestre. Il meurt à Garmisch-Partenkirchen en 1949.

Après ses études à la Manhattan School of Music et à l’Université d’Oakland (Michigan), Jacquelyn Wagner fait ses débuts dans la troupe du Deutsche Oper de Berlin où elle aborde les grands rôles de son répertoire (Pamina de La Flûte enchantée, la Comtesse des Noces de Figaro, Micaela de Carmen, Musetta de La Bohème…). Elle est invitée sur les scènes de Francfort (la Comtesse), Toulon (Agathe du Freischütz), Miami (Donna Anna de Don Giovanni), Dresde (Micaela), Genève (Fiordiligi de Così fan tutte), Stuttgart, à l’Opéra de Flandre, à l’Opéra de Marseille, etc. Au cours de la saison 2017/2018, elle chante Alice (Falstaff) à l’Opéra de Flandre, les Quatre derniers Lieder de Strauss au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et elle fait ses débuts dans les rôles de Leonore (Fidelio) à Saint-Gall et la Maréchale (Le Chevalier à la rose) au Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf. Elle a interprété le rôle-titre d’Arabella à l’Opéra national d’Amsterdam et au Deutsche Oper am Rhein de Düsseldorf, Pamina, Fiordiligi (Così fan tutte) et Donna Anna (Don Giovanni) à l’Opéra national de Paris, Eva (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg) et Leonore (Fidelio) à la Scala de Milan, le rôle-titre de Giovanna d’Arco à Bonn, Vitellia (La Clémence de Titus) à l’Opéra national du Rhin, une version de concert de Feuersnot au Carnegie Hall de New York, la Comtesse des Noces de Figaro au Staatsoper de Hambourg, Mimi (La Bohème) à l’Opéra de Cologne, Donna Anna au Bayerische Staatsoper de Munich et au Deutsche Oper de Berlin, Desdemona (Otello) à Düsseldorf, Violetta (La Traviata) à Berlin, Leonore au Semperoper de Dresde, le rôle-titre d’Euryanthe au Theater an der Wien, Agathe (Le Freischütz) à l’Opéra de Zurich, Elsa (Lohengrin) au Landestheater de Salzbourg, Rosalinde (La Chauve-souris) au Deutsche Oper de Berlin, le rôle-titre d’Alcina à Düsseldorf. Elle a fait ses débuts au Festival de Pâques de Salzbourg 2019 dans Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. Durant l’été 2021, elle chante le rôle de la comtesse Almaviva à Aix-en-Provence. Elle a récemment participé à plusieurs concerts symphoniques avec les chefs Jonathan Nott, Andris Nelsons ou encore Silvia Spinnato.

Wagner.Jacquelyn

Originaire de Normandie, Sabine Devieilhe a fait ses études de chant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Elle se produit rapidement en concert, notamment avec l’Orchestre de Paris, Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre et Le Concert Spirituel, puis elle interprète Amina de La Somnambule et La Folie de Platée sous la direction de Jean-Claude Malgoire. Elle fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence en 2012 dans La Finta giardiniera (Serpetta), puis aborde le rôle-titre de Lakmé à l’Opéra de Montpellier et la Reine de la nuit (La Flûte enchantée) à l’Opéra national de Lyon. Elle est nommée Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique 2013. Elle interprète Constance de Dialogues des carmélites à l’Opéra national de Lyon et au Théâtre des Champs-Elysées dans la mise en scène d’Olivier Py, Lakmé à l’Opéra Comique et fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans La Flûte enchantée. Elle chante le rôle de Héro (Béatrice et Bénédict) à l’Opéra national de Paris, Eurydice (Orphée et Eurydice) à La Monnaie de Bruxelles, Adèle (La Chauve-souris) à l’Opéra Comique, Mélisande (Pelléas et Mélisande) et Nannetta (Falstaff) à l’Opéra de Marseille, Ismène (Mitridate) au Théâtre des Champs-Elysées et fait ses débuts au Festival de Glyndebourne 2015 dans L’Enfant et les sortilèges (le Feu, la Princesse et le Rossignol). Elle incarne Bellezza dans Il Trionfo del tempo e del disinganno de Haendel mis en scène par Krzysztof Warlikowski au Festival d’Aix-en-Provence 2016 et fait ses débuts dans les rôles de Blonde (L’Enlèvement au sérail) à la Scala de Milan, Marie (La Fille du régiment) à Zurich et à Vienne, Zerbinetta (Ariane à Naxos) au Festival d’Aix-en-Provence 2018.Elle interprète la Reine de la nuit à La Monnaie de Bruxelles dans la mise en scène de Romeo Castellucci, Cunégonde (Candide de Bernstein) au Théâtre des Champs-Elysées, Ophélie (Hamlet) à l’Opéra Comique, Sophie (Le Chevalier à la rose) à l’Opéra de Zurich, Zerbinetta à la Scala de Milan, Marie au Royal Opera House de Londres, Hébé, Phani, Zima (Les Indes galantes) à l’Opéra national de Paris. Sabine Devieilhe enregistre en exclusivité pour Erato/Warner Classics. Son album Mirages, avec l’ensemble Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth, a été distingué lors de la 25e cérémonie des Victoires de la Musique.

Devieilhe.Sabine.

Le Chevalier à la rose (Acte III, trio et duo final)

Giuseppe Verdi naît en 1813 à Le Roncole, hameau proche de Busseto. Sa première formation musicale lui est donnée par l’organiste du village. En 1824, il devient organiste de l’église de Busseto. Il suit des cours de musique avec Ferdinando Provesi (organiste et compositeur). Il est remarqué par Antonio Barezzi, négociant en spiritueux, amateur de musique et fondateur de la Filarmonici (Societa filarmonica), l’orchestre amateur de la ville. Barezzi deviendra le protecteur et le mécène de Verdi, qui épousera sa fille Margherita en 1836. Une bourse lui permet de continuer ses études à Milan où il prend alors des cours particuliers avec Vincenzo Lavigna, répétiteur à La Scala, ami de Rossini. Grâce à la recommandation de l’imprésario Bartolomeo Merelli, son premier opéra, Oberto, conte di San Bonifacio, est représenté à La Scala de Milan. Ses deux enfants et sa femme Margherita décèdent successivement. Son second opéra, Un giorno di regno, est un fiasco. Verdi songe un moment à abandonner la musique, mais il se remet à la composition quand Merelli lui propose le livret de Nabucco, créé avec un succès triomphal le 9 mars 1842 à La Scala. Toute l’Italie reprendra bientôt Va pensiero, le chœur des esclaves chantant leur liberté perdue. Verdi devient le chantre de l’unité italienne. La plupart de ses ouvrages suivants seront des opéras à résonance patriotique (I Lombardi alla prima crocciata, Ernani, Giovanna d’Arco, Attila, La Battaglia di Legnano…). En 1847, il part à Londres pour la création d’I Masnadieri, puis s’établit à Paris où il retrouve Giuseppina Strepponi, créatrice du rôle d’Abigaille. Désormais, ils ne se quitteront plus. Il achète la propriété de Sant’ Agata, près de Busseto et s’engage ouvertement dans la lutte pour la libération de l’Italie, occupée par les Autrichiens. Après 1850, Verdi est sans rival en Italie. De cette période date en particulier sa trilogie populaire, Rigoletto – Le Trouvère – La Traviata. Suivent Les Vêpres siciliennes (Paris, 1855), Simon Boccanegra (La Fenice de Venise, 1857), Un bal masqué (Rome, 1859), La Force du destin (Saint-Pétersbourg, 1862), Don Carlos (Paris, 1867), Aida (Le Caire, 1871), la Messa di Requiem (Milan, 1874), Otello (Milan, 1887), Falstaff (Milan, 1893). Il est élu député de Busseto en 1861. Il meurt à Milan le 27 janvier 1901. Disparaissant sans laisser d’héritier, Verdi lègue ses droits d’auteur à la maison de retraite pour musiciens qu’il avait fondée à Milan.

Formé à l’Académie de l’Opéra national de Paris Né en Suède, Tobias Westman obtient sa licence de chant à l’Université de Stockholm. Il fait ses débuts sur les grandes scènes scandinaves dans des rôles tels que Gennaro (Lucrezia Borgia) à l’Opéra de Malmö ou encore Albert (La Ville morte) au Wermland Opera de Karlstadt en Suède. La saison suivante, il est le lieutenant Pinkerton dans une version de concert de Madame Butterfly puis Gastone (La Traviata) à l’Opéra de Malmö. Il interprète Tamino (La Flûte enchantée) au Festival Opera pa Skäret à l’été 2019.Tobias Westman rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019 et fait ses débuts sur la scène du Palais Garnier dans les rôles de la Théière, la Rainette et le Petit Vieillard de L’Enfant et les Sortilèges début 2020. Il participe au Viol de Lucrèce au Théâtre des Bouffes du Nord en 2021. En 2022, il est Gernando (L’Isola disabitata) à l’Opéra de Dijon.Il a récemment interprété la partie de ténor dans Le Messie de Haendel avec l’Orchestre symphonique d’Helsingborg. Parmi ses projets récents et à venir, citons les rôles de Josef (The Promise) à Stockholm, Roderigo (Otello), le Révérend Horace Adams (Peter Grimes) et Alméric (Le Directeur de théâtre) à Göteborg.À l’Opéra national de Paris : Parsifal (Ein Knappe), 2022 ; Wozzeck (Zweiter Handwerksbursch), 2022 ; La Flûte enchantée (Erster Geharnischter Mann, Zweiter Priester), 2022 ; L’Enfant et les Sortilèges (la Théière, la Rainette, le Petit Vieillard), 2023

Westman

Né à Incheon en Corée du Sud, Kiup Lee étudie le chant lyrique à l’Université Kyung Hee de Séoul. Il rejoint en 2018 l’Académie international d’Opéra de Gand, en Belgique. En Corée, il interprète les rôles suivants : Nathanaël des Contes d’Hoffmann en 2011, Riccardo d’Un ballo in maschera en 2013, Rodolfo de La Bohème en 2015 et 2017, Nemorino de L’Elisir d’amore en 2016. Il est Don Anchise de La Finta giardiniera à Gand, en 2019. Il chante les rôles de la Théière, du petit Vieillard et de la Rainette de L’Enfant et les sortilèges au Bozar de Bruxelles en 2018 - rôles qu’il reprend sur la scène du Palais Garnier en janvier 2020. Il remporte les premiers prix de nombreux concours de chant en Corée du Sud. Kiup Lee rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2019. En décembre 2019, il interprète Bastien de Bastien et Bastienne de Mozart, à l’Amphithéâtre Bastille, dans la mise en scène de Mirabelle Ordinaire. En mai
2021, il est le Male Chorus du Viol de Lucrèce de Britten au Théâtre des
Bouffes du Nord dirigé par Léo Warynski et mis en scène par Jeanne Candel. Il
interprète le rôle du Capitaine de La Giuditta de Scarlatti sous la
direction de Thibault Noally à La Grange au Lac d’Évian dans le cadre du
Festival Voix d’automne. Il interprète l’un des quatre mourners de A Quiet
place de Leonard Bernstein au Palais Garnier dans une mise en scène de
Krzysztof Warlikowski. Au printemps 2023, il incarne Dorvil de La Scala di
seta de Rossini avec les artistes de l’Académie sous la direction
d’Elisabeth Askren et dans une mise en scène de Pascal Neyron à l’Athénée
Théâtre Louis-Jouvet.

Après des études de Lettres modernes, Timothée Varon débute le chant au Conservatoire à rayonnement départemental de Pontivy dans la classe d’Agnès Brosset. Très vite il rejoint le chœur de l’Opéra de Rennes et l’ensemble vocal Mélisme(s). Il entre ensuite au Conservatoire national supérieur de musique et de danse Lyon (CNSMDL) dans la classe de Françoise Pollet puis il suit l’enseignement de Mireille Delunsch. Il participe à des masterclasses notamment celles de Jean-Luc Chaignaud et de Ludovic Tézier. Il s’est produit en récital à l’Opéra de Rennes dans les Scottish Songs de Beethoven. Il est également soliste dans Carmina Burana et la Neuvième symphonie de Beethoven avec l’Orchestre national des Pays de la Loire. Nommé Révélation Classique de l’ADAMI en 2018, il remporte cette même année le deuxième prix au concours d’Arles, ainsi que le Prix Révélation de la quatrième édition du concours Raymond Duffaut - Jeunes Espoirs. Il chante Belcore de L’Elisir d’amore, Morales de Carmen et le rôle-titre de Don Giovanni à l’Abbaye de Royaumont dans un atelier de mise en scène animé par Patrice Caurier et Moshé Leiser. Pour sa première saison à l’Académie, il interprète Eisenstein de La Chauve-souris de Johann Strauss à la MC93 de Bobigny puis en tournée. En août 2019, il incarne Papageno de La Flûte enchantée au festival Opera pa Skäret en Suède. Il est L’Horloge et le Chat de L’Enfant et les sortilèges en janvier 2020 sur la scène du Palais Garnier. Il fera ses débuts sur la scène de l’Opéra Bastille dans le rôle du Comte Ceprano de Rigoletto à l’été 2020. Timothée Varon rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2018.

Varon

Originaire de Caroline du Nord, Aaron Pendleton commence sa formation musicale à l’Université du Nevada de Las Vegas, puis poursuit à l’Université Johnson C. Smith et à l’Université d’État de l’Arizona. Il participe à de nombreuses master classes, dont celles de Sherrill Milnes. En 2019, il participe à la création de 27 de Ricky Ian Gordon, à l’Opéra de Las Vegas. À l’Opéra Studio de l’Université du Nevada, à Las Vegas, il chante Leaf de State of Grace de Linda Lister, le père de Sky de No Guarantees de Cynthia Wong et le Marquis de la Force des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc. En 2020, à l’Opéra de Las Vegas, il interprète l’Orateur de la Flûte enchantée de Mozart et Olin Blitch de Susannah de Carlisle Floyd. Premier prix du Concours du Metropolitan Opera en Arizona et finaliste de ce même concours à Denver (Colorado) en 2019, Aaron Pendleton rejoint l’Académie de l’Opéra national de Paris en septembre 2020.

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