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Acte II

Acte III

Acte IV

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Livret

Du projet initial de Chostakovitch – consacrer une trilogie aux destins tragiques de femmes russes à travers les âges – ne demeura qu’un opéra coup-de-poing : Lady Macbeth de Mzensk. S’il est l’un des puissants ressorts de l’œuvre, l’intertexte shakespearien est ici bien amer : contrairement à Lady Macbeth, Katerina Ismailova – qui, dans la Russie profonde du XIXe siècle, tombe amoureuse d’un employé de son mari et sera finalement acculée au suicide – est moins manipulatrice que victime d’une société violente et patriarcale.Krzysztof Warlikowski libère aujourd’hui la force de subversion de cette œuvre brûlante et scandaleuse, qui a marqué les premières années de l’Opéra Bastille. Orchestre et Chœurs de l’Opéra national de ParisUne coproduction Opéra national de Paris, Telmondis et Mezzo Avec le soutien de La Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre national du Cinéma et de l’Image Animée.Réalisateur : Stéphane Metge © Opéra national de Paris – Telmondis – Mezzo - 2019Visuel : © Bernd Uhlig / OnP

<ul><li>Boris Timofeevitch Ismaïlov : Propriétaire d’un abattoir industriel</li><li>Zinovy Borisovitch Ismaïlov : Fils de Boris, héritier de l’exploitation</li><li>Katerina Lvovna Ismaïlova : Femme de Zinovy</li><li>Sergueï : Un employé des Ismaïlov, amant de Katerina</li><li>Aksinia : Jeune femme au service des Ismaïlov</li><li>Le balourd miteux : Ouvrier au service des Ismaïlov, ivre la plupart du temps</li><li>Le pope</li><li>Le commissaire de police</li><li>Sonietka : Une jeune bagnarde</li></ul>

Lady Macbeth de Mzensk

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Du projet initial de Chostakovitch – consacrer une trilogie aux destins tragiques de femmes russes à travers les âges – ne demeura qu’un opéra coup-de-poing : Lady Macbeth de Mzensk. S’il est l’un des puissants ressorts de l’œuvre, l’intertexte shake

Dmitri Chostakovitch

Dmitri Chostakovitch est né en 1906 à&nbsp;Saint‑Pétersbourg. C’est dans cette même ville, appelée successivement Petrograd, puis&nbsp;Leningrad, qu’il a fait ses études et a été témoin de la Première Guerre mondiale, des&nbsp;deux épisodes de la Révolution russe de&nbsp;1917 et des premières années du régime soviétique. Et c’est là qu’il connut ses premiers succès de jeunesse&nbsp;: Symphonie n°1, créée en&nbsp;1926, puis jouée à Berlin sous la direction de Bruno Walter, musique de ballet, de film, opéra d’une modernité provocatrice (Le Nez). Mais en 1936, au sommet de la terreur stalinienne, le compositeur fut accusé d’écrire une musique qui offensait les valeurs de&nbsp;la&nbsp;société soviétique et il fut publiquement critiqué et humilié. L’année suivante, pourtant, il&nbsp;répondit à ses critiques par l’une de ses œuvres les plus importantes&nbsp;: sa Cinquième Symphonie. En 1940, «réhabilité», il obtint pour&nbsp;son Quintette pour piano et cordes le Prix Staline. Le rayonnement de sa musique allait encore gagner en intensité avec sa Symphonie n°7, dite «Leningrad», dont les trois premiers mouvements furent composés en&nbsp;temps de guerre, au début du&nbsp;cauchemar sanglant du siège de&nbsp;Leningrad par les nazis en 1941. Après la Seconde Guerre mondiale, Chostakovitch s’installa à Moscou, où, pendant les dernières années de&nbsp;la tyrannie stalinienne, il&nbsp;fut&nbsp;victime, en 1948, d’une seconde campagne officielle de condamnation publique&nbsp;et&nbsp;d’avilissement. Pendant ces années, Chostakovitch se dirigea de plus en plus vers&nbsp;l’intimité de la musique de chambre, et&nbsp;tout particulièrement vers le quatuor à&nbsp;cordes. À la fin des années 1950, la&nbsp;réputation du compositeur changea de&nbsp;nouveau et il devint une figure totémique de&nbsp;la culture soviétique officielle. Il accepta même de rejoindre le Parti Communiste, une&nbsp;décision qui lui valut l’approbation officielle et un nouveau statut, mais qui lui fit perdre la&nbsp;sympathie et le soutien de certains de&nbsp;ses&nbsp;collègues et de ses admirateurs au sein même du monde musical russe. Durant les&nbsp;dernières années de sa vie, Chostakovitch, malade, écrivit&nbsp;une musique dépouillée, mélancolique, insaisissable, qui reflètesans&nbsp;doute ses regrets et ses expériences. Il est mort à Moscou en 1975.

Né à Ekaterinburg, Dmitry Ulyanov est soliste du Théâtre Stanislavsky depuis 2000. La même année, il a remporté le Grand Prix du Concours International du Festival Unesco au Kazakhstan. Il se produit dans les grands rôles de basse du répertoire russe (Ivan Khovanski et Dosifei de La Khovantchina, Grémine d’Eugène Onéguine, Pimène et le rôle-titre de Boris Godounov, Kontchak et Galitski du Prince Igor, le Tsar Dodon du Coq d’or) mais aussi de Procida des Vêpres siciliennes, Philippe II de Don Carlo, Ferrando du Trouvère, Ramfis et le Roi d’Aida, Padre Guardiano de La Force du destin, Banco de Macbeth (rôle dans lequel il a fait ses débuts à l’Opéra national de Paris), Basilio du Barbier de Séville, le Cardinal Brogni de La Juive, Marcel des Huguenots, Escamillo de Carmen, les quatre diables des Contes d’Hoffmann, Hunding de La Walkyrie, Hermann de Tannhäuser, Daland du Vaisseau fantôme, etc. Il a été invité sur les scènes de l’Opéra du Rhin à Strasbourg, du Théâtre du Capitole de Toulouse, de l’Opéra de Marseille, du Festival d’Aix-en-Provence, du Teatro Real de Madrid et de la Maestranza de Séville, de l’ABAO de Bilbao, de l’Opéra de Flandre, du Théâtre Bolchoï de Moscou. Au cours des dernières saisons, il a fait ses débuts au Staatsoper de Vienne dans Le Joueur de Prokofiev (le Général), au Deutsche Oper de Düsseldorf dans Aida, à l’Opéra national d’Amsterdam dans Le Prince Igor (Kontchak et Galitski), au Festival de Salzbourg, au Teatro San Carlo de Naples dans Lady Macbeth de Mzensk, à l’Opéra national de Lyon dans Iolanta (le Roi René), au Gran Teatre del Liceu de Barcelone dans Le Barbier de Séville. La saison dernière, il a fait ses débuts dans le rôle-titre d’Attila à l’Opéra national de Lyon et il a interprété le rôle de Boris dans Lady Macbeth de Mzensk à l’Opéra national de Paris. Cet automne, il a chanté Philippe II au Teatro Real de Madrid et au Théâtre Bolchoï de Moscou, le Grand Inquisiteur au Staatsoper de Vienne, Don Basilio (Le Barbier de Séville) au Théâtre Bolchoï. Il a été nommé « Best Male Singer of the Year » pour le rôle d’Ivan Khovanski au Russian Opera Award « Casta Diva » en 2015.Projets : Boris Godounov au Bayerische Staatsoper de Munich, Daland à la Canadian Opera Company de Toronto, Dodon (Le Coq d’or) au Festival d’Aix‑en‑Provence.

John Daszak a fait ses débuts à l’English National Opera dans le rôle de Steva de Jenůfa. Très vite invité sur les grandes scènes internationales, il aborde les rôles d’Hérode (Salomé) au Royal Opera House de Londres, Grishka Kuterma (La Légende de la cité invisible de Kitège) à l’Opéra national d’Amsterdam, le rôle-titre du Nain de Zemlinsky au Bayerische Staatsoper de Munich, le Tambour-major (Wozzeck) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et au Festival de Salzbourg, le Capitaine Vere (Billy Budd) à l’Opéra de Francfort. On a pu l’entendre à l’Opéra national de Paris dans Kátia Kabanová (Boris), Salammbô (Mâtho), Lady Macbeth de Mzensk (Zinovy), La Khovantchina (le Prince Golitsine) et Wozzeck (le Tambour-major). Il fait ses débuts au Festival de Bayreuth en 2015 dans L’Or du Rhin (Loge) et au Metropolitan Opera de New York dans Billy Budd. Il interprète le rôle-titre de Peter Grimes à La Scala de Milan, le Male Chorus (Le Viol de Lucrèce) et Peter Quint (Le Tour d’écrou) au Maggio Musicale Fiorentino, Gustav von Aschenbach (Mort à Venise) au Teatro Real de Madrid, Aaron (Moïse et Aaron) au Staatsoper de Vienne et au Komische Oper de Berlin, Serguei (Lady Macbeth de Mzensk) à l’English National Opera et au Théâtre Bolchoï de Moscou, le rôle-titre de Siegfried au Grand Théâtre de Genève, Aegisth (Elektra) au Royal Opera House de Londres et au Staatsoper d’Hambourg, Erik (Le Vaisseau fantôme) à Sydney, Andrei Khovanski (La Khovantchina) à Francfort, Kaufman (Jakob Lenz) au Festival d’Aix-en-Provence 2019, Hérode (Salomé) au Festival de Salzbourg et au Theater an der Wien, Chouiski (Boris Godounov) à l’Opéra de Zurich. Il est régulièrement invité au Bayerische Staatsoper de Munich, où il a récemment interprété le Tambour-major de Wozzeck. John Daszak se produit aussi en concert (Symphonie n°8 de Mahler, Messe glagolitique de Janáček, Symphonie n°9 de Beethoven, Requiem de Verdi). Au cours de la saison 2022-2023, il interprétera Aegisth au Bayerische Staatsoper de Munich et au Staatsoper de Hambourg, et Zinovy au Grand Théâtre de Genève.

Daszak

Née à Vilnius, Aušrinè Stundytè fait ses débuts dans la troupe de l’Opéra de Cologne où elle interprète des rôles comme Antonia des Contes d’Hoffmann, Liu de Turandot, Micaela de Carmen, Cio-Cio San de Madame Butterfly. Elle est invitée sur les scènes de Lubeck, Essen, Lisbonne, Palerme (Sieglinde de La Walkyrie). Plus récemment, on a pu l’entendre dans L’Ange de feu (Renata) au Festival d’Aix-en-Provence, à Varsovie, Zurich, Munich et Lyon, Salomé (rôle-titre) au Staatsoper de Berlin et au Teatro Comunale de Bologne, Die Gezeichneten de Schreker (Carlotta) au Komische Oper de Berlin, Das Wunder der Heliane de Korngold (Heliane) à Anvers, Une tragédie florentine de Zemlinski (Bianca) à Amsterdam, Lorelei de Catalani et La Gioconda (rôle-titre) à St Gall, Tannhäuser (Vénus) dans la mise en scène de Calixto Bieito à Venise et Anvers, Lady Macbeth de Mzensk à Lyon (Dmitri Tcherniakov, Kazushi Ono) et à Anvers (Calixto Bieito, Dmitri Jurowski), Die Eroberung von Mexico de Wolfgang Rihm (Montezuma) à Cologne et Madrid, Fidelio (Leonore) en version de concert en Israël et en version scénique au Volksoper de Vienne et à Florence sous la direction de Zubin Mehta, Mefistolefe de Boito (Margherita) à Munich, Le Château de Barbe-Bleue (Judith) au Komische Oper de Berlin (mise en scène de Calixto Bieito), Tosca à Seattle, São Paulo et Helsinki, Elektra (Chrysothemis) à Anvers, Madame Butterfly au Festival de Savonlinna et à Seattle. Elle a également chanté sous la direction de chefs d’orchestre comme Gianandrea Noseda, Fabio Luisi, Jeffrey Tate, Julia Jones, Julian Kovatchev, Marco Armiliato, Markus Stenz, Gabriel Feltz et de metteurs en scène comme Robert Carsen, Peter Konwitschny, Graham Vick, David Alden, Christof Nel, Pierre Audi, Tatjana Gürbaca et Anthony Pilavachi. Aušrinè Stundytè se produit aussi dans un large répertoire de concert et de récital (Gewandhaus de Leipzig, Philharmonies de Cologne et d’Essen). Elle a enregistré des mélodies d’Hermann Heyer (Mitteldeutscher Rundfunk, septembre 2018).

Projets : Andrea (Mendi-Mendiyan de José María Usandizaga) au Théâtre Arriaga de Bilbao, L’Ange de feu au Theater an der Wien.

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Pavel Černoch a fait ses débuts dans sa ville natale, Brno, avant de se produire à Prague, Riga, Cagliari, Athènes, Graz et Vienne. Il a étudié à l'Académie Janáček de Brno puis en Italie. Il se produit régulièrement à La Scala de Milan, à l'Opéra national d’Amsterdam, au Royal Opera House de Londres, aux Festivals de Salzbourg et de Glyndebourne, sous la direction de chefs d’orchestre tels que Daniel Barenboim, Kirill Petrenko, Simon Rattle et Semyon Bychkov.Il a notamment interprété les rôles de Max (Le Franc-tireur), Lenski (Eugène Onéguine) et Laca (Jenůfa) au Bayerische Staatsoper de Munich, Cavaradossi (Tosca) à La Monnaie de Bruxelles, le rôle-titre de Don Carlo et Rodolfo (La Bohème) au Staatsoper de Hambourg, Giasone (Médée) au Festival de Salzbourg, Boris (Katia Kabanova) au Royal Opera House de Londres, Don José (Carmen) à l'Opéra national de Grèce, Jenik (La Fiancée vendue) au Théâtre national de Prague, Lykov (La Fiancée du Tsar) et Pinkerton (Madame Butterfly) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et à La Scala de Milan.Plus récemment, il a interprété les rôles de Florestan (Fidelio) et Apollon (Daphné) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Cavaradossi à Hambourg et à Prague, Laca au Theater an der Wien, le Prince (Rusalka) au Semperoper de Dresde, à l’Opéra national d’Amsterdam et à Prague, Pinkerton et le rôle-titre de Faust au Staatsoper de Hambourg.Pavel Černoch se produit également en concert et a notamment interprété la Symphonie n°9 de Beethoven avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, Le Chant de la Terre de Mahler avec l'Orchestre philharmonique de Prague, Les Cloches de Rachmaninov avec l'Orchestre symphonique de Boston et le Requiem de Verdi au Festival de Bergen. Au cours des prochaines saisons, il fera ses débuts au Lyric Opera de Chicago et au Metropolitan Opera de New York.À l’Opéra national de Paris : La Fiancée vendue (Jenik), 2010 ; Rusalka (le Prince), 2015 ; Eugène Onéguine (Lenski), 2017 ; Don Carlo (rôle-titre), 2017 ; Lady Macbeth de Mzensk (Serguei), 2019 ; Le Prince Igor (Vladimir), 2019

Cernoch.Pavel (c) Lenka Hatasova

Née à Belgrade, Sofija Petrović commence le violon à l’âge de neuf ans et poursuit ses études à la Faculté des Arts de Musique de sa ville natale, où elle obtient son diplôme en 2014. En 2012, elle gagne le Grand Prix du concours Républicain de Chant en Serbie et est finaliste du concours Ferruccio Tagliavini en Autriche. En 2013, elle obtient une bourse qui lui permet d’assister à la master class de Daniel Ferro, professeur de chant à la Juilliard School et de participer à plusieurs concerts. En octobre 2013, elle est invitée par le professeur de chant Bill Schuman à participer aux auditions de l’Academy of Vocal Arts à Philadelphie, qu’elle intègre finalement en septembre 2014. Dans le cadre de sa formation, elle travaille avec des artistes renommés de la scène américaine et internationale comme Danielle Orlando, David Lofton, Audrey Saint Gil, Richard Raub, Luke Housner et Christopher Macatsoris et se produit dans de nombreux spectacles et concerts. En juin 2015, elle participe à la master class de Ludovic Tézier à Nancy. Elle entre à l’Académie de l’Opéra national de Paris en 2016. Durant la saison 2016 / 2017, elle participe aux concerts de l’Académie à l’Amphithéâtre Bastille et au Palais Garnier et chante Mrs Coyle d’Owen Wingrave de Benjamin Britten en novembre 2016 à l’Amphithéâtre Bastille.

Né en Autriche, Wolfgang Ablinger-Sperrhacke fait ses études à la Hochschule für Musik de Vienne auprès de Gerhard Kahry et Kurt Equiluz. Il fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en 1997 (Goro de Madame Butterfly, Monostatos et le Premier Homme d’armes de La Flûte enchantée, Capito de Mathis der Maler, Block et l’huissier dans la création de K… de Philippe Manoury, Mime de la Tétralogie). Depuis 1999, il est régulièrement invité au Festival de Glyndebourne (Vašek de La Fiancée vendue, Révérend Adams de Peter Grimes, Monostatos, Arnalta du Couronnement de Poppée, la Sorcière de Hansel et Gretel, Tanzmeister d’Ariane à Naxos, Podestà de La finta giardiniera). Il interprète des rôles comme Valzacchi du Chevalier à la rose, Dr. Cajus de Falstaff, Pedrillo de L´Enlèvement au sérail, Aegisth d’Elektra, Piet du Grand Macabre, le Capitaine de Wozzeck, Hérode de Salomé, Pirzel des Soldats (Zimmermann), Ivan du Nez (Chostakovitch), Pollux de Der Liebe der Danae (Strauss) sur les grandes scènes lyriques internationales (La Monnaie de Bruxelles, Festival de Baden-Baden, Metropolitan Opera de New York, Royal Opera House de Londres, Festival d’Aix-en–Provence, Théâtre des Champs-Elysées, Teatro Real de Madrid, Semperoper de Dresde, Staatsoper unter den Linden de Berlin, Scala de Milan, Opéra national d’Amsterdam, Bunka Kaikan de Tokyo, Staatsoper et Volksoper de Vienne, Capitole de Toulouse, La Fenice de Venise, Bayerische Staatsoper de Munich, Staatsoper de Stuttgart, Canadian Opera Company, Festival Mozart de La Coruña, Teatro San Carlo de Naples, Festival de Bregenz, Festival de Salzbourg, Opéra de Leipzig, English National Opera, Philharmonie de Berlin, Elbphilharmonie de Hambourg). Il a participé à la première mondiale de Divorce à l’italienne de Giorgio Battistelli à l’Opéra national de Lorraine et à la première exécution mondiale scénique des Gurre-Lieder (Klaus Narr) à l’Opéra d’Amsterdam. Il a récemment chanté le rôle-titre de Barbe-Bleue d’Offenbach au Komische Oper de Berlin, Vašek (La Fiancée vendue) et Franz I (Karl V de Krenek) au Bayerische Staatsoper, le Balourd miteux (Lady Macbeth de Mzensk) à l’Opéra national de Paris, Hérode au Festival de Munich, le Capitaine (Wozzeck) à Zurich et Munich, Mime (L’Or du Rhin) au Staatsoper de Berlin.

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Née à Minsk (Biélorussie), Oksana Volkova a remporté de nombreuses distinctions dans des concours de chant, dont le premier prix du XXIIe Festival Mikhail Glinka. Depuis 2010, elle est une invitée régulière du Théâtre Bolchoï de Moscou où elle a chanté Liubacha (La Fiancée du tsar), Laura (Le Convive de pierre), Paulina (La Dame de pique), Olga (Eugène Onéguine) et le rôle-titre de Carmen. En 2016, elle a reçu le National Theatre Award en Biélorussie pour son interprétation de l’héroïne de Bizet. Elle a chanté le rôle de Carmen sur de nombreuses scènes internationales (Buenos Aires, Landestheater de Salzbourg, Tokyo, Riga, Tallinn, Vilnius). Elle a fait ses débuts à la Scala de Milan dans Cavalleria rusticana (Lola). Elle a été invitée au Metropolitan Opera de New York (Sonietka, Olga, Maddalena de Rigoletto), au Royal Opera House de Londres (Olga), au NCPA de Pékin (Dalila et Carmen), au Teatro Massimo de Palerme (Laura de La Gioconda), à l’Opéra de Nice (Marguerite de La Damnation de Faust), au Teatro San Carlo de Naples (Santuzza de Cavalleria rusticana). Au cours de la saison 2017 / 2018, elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg (Paulina sous la direction de Mariss Jansons et au Grand Théâtre de Genève (Santuzza) ; elle a chanté Antonia des Contes d’Hoffmann au Metropolitan Opera et Olga au Staatsoper de Hambourg. 

Projets : Carmen, La Dame de pique, Le Convive de pierre au Théâtre Bolchoï, le Requiem de Verdi au Festival de Tanglewood avec le Boston Symphony Orchestra dirigé par Andris Nelsons. 

Débuts à l’Opéra national de Paris

Né à Saint-Pétersbourg, Andrei Popov est soliste du Théâtre Mariinski depuis 2007. Parmi le vaste répertoire qu’il y a interprété, citons Grishka Kuterma (La Légende de la ville invisible de Kitège), Afanasy Ivanovich (La Foire de Sorotchinski), l’Innocent (Boris Godounov), l’Astrologue (Le Coq d’or), Bomelius (La Fiancée du tsar), Bobyl Bakula (La Fille de neige), Kochtcheï l’immortel (rôle-titre), Alexei (Le Joueur), Truffaldino (L’Amour des trois oranges), le Balourd miteux (Lady Macbeth de Mzensk), Dr Cajus (Falstaff), Goro (Madame Butterfly), Pang (Turandot), Iopas (Les Troyens), Gonzalve (L’Heure espagnole), Don Basilio (Les Noces de Figaro), Monostatos (La Flûte enchantée), Mime (L’Or du Rhin et Siegfried), Hérode (Salomé), Brighella et le Tanzmeister (Ariane à Naxos), le Bossu (La Femme sans ombre), Laca (Jenůfa), Nick (La Fanciulla del West). Il a participé aux tournées de Boris Godounov, Le Prince Igor et Le Nez au Metropolitan Opera et il a interprété l’Inspecteur du district (Le Nez) au Festival d’Aix-en-Provence et à l’Opéra de Rome, Chouiski (Boris Godounov) à l’Opéra de Nice, le Scribe (La Khovantchina), Tchekalinski (La Dame de pique) et Iérochka (Le Prince Igor) à l’Opéra national d’Amsterdam, Mime (L’Or du Rhin) au Festival d’Edimbourg et en version de concert à la Philharmonie de Paris sous la direction de Valery Gergiev, le Balourd miteux (Lady Macbeth de Mzensk) au Festival de Salzbourg, Agrippa (L’Ange de feu) à Varsovie et au Festival d’Aix-en-Provence, le Maître d’école (Lady Macbeth de Mzensk) à l’Opéra national de Paris. Il a reçu le Golden Mask pour les rôles de Burdyukov et Storchenko dans Gogoliade et il a créé le rôle-titre de The Lefthander de Rodion Chedrine au Théâtre Mariinski en 2013.

Popov

Diplômé de l’Académie de Musique de Poznań, Krzysztof Bączyk a été membre du Programme des Jeunes Artistes Akademia Operowa de l’Opéra national de Pologne et de l’Opera Academy du Grand-Théâtre de Poznań, où il s’est produit dans Lady Macbeth de Mtzensk, Hamlet de Thomas, Aida, Eugène Onéguine, Les Noces de Figaro, Parsifal, Don Giovanni et Le Freischütz. Sa participation à l’Atelier lyrique de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence en 2012 a été le point de départ d’une intense coopération avec le Festival pour les années suivantes : il y est en effet revenu dans les productions d’Elena de Cavalli, La Flûte enchantée, Alcina, Don Giovanni et L’Ange de feu. En janvier 2016, il a fait ses débuts à l’Opéra national de Pologne à Varsovie dans le rôle de Publio dans La Clémence de Titus, avant d’y retourner pour La Flûte enchantée, Carmen et L’Ange de feu. Au cours des saisons suivantes, il s’est produit à l’Opéra national de Paris (Don Carlos, Lady Macbeth de Mtzensk, Tosca, Le Barbier de Séville, Iolanta, Le Pirate), au Teatro Real de Madrid (Don Giovanni), au Lyric Opera de Chicago (Le Barbier de Séville), à l’Opernhaus de Zurich (Les Capulet et les Montaigu, Alcina, Lucia di Lammermoor, Don Giovanni, La Bohème), aux Arènes de Vérone (Aida, Carmen, Tosca), à l’ABAO-Olbe de Bilbao (La Bohème) et au Théâtre des Champs-Élysées (Alcina). Côté concert, il a interprété le Requiem de Mozart à l’Opéra national de Lorraine, le Stabat Mater de Rossini avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et l’Orchestre de Philadelphie. Au cours de la saison 2021-2022, il fait ses débuts au Festival de Glyndebourne dans Luisa Miller, au Royal Opera House de Londres et à l’Opéra de Rouen dans La Flûte enchantée, et au Théâtre Bolchoï à Moscou dans Don Giovanni. Il retourne au Teatro Real de Madrid pour La Bohème et à l’Opéra national de Paris pour Don Giovanni, avant de chanter Les Noces de Figaro à l’Opéra de Wrocław ainsi que le Requiem de Mozart avec l’Académie nationale Sainte-Cécile de Rome.

Krzysztof-Baczyk

Marianne Croux, soprano franco-belge formée au CNSM de Paris, est une étoile montante de l'opéra. Consacrée Révélation lyrique par l'ADAMI en 2017, elle a intégré l'Académie de l'Opéra National de Paris jusqu'en 2019. Récompensée au concours Reine Elisabeth en 2018, elle a été honorée en Belgique en tant qu'Officier du mérite wallon. Marianne a également brillé à l'Académie d'Aix-en- Provence en 2021 et au Belvedere Hans Gabor Competition en 2022. Renommée pour ses performances à l'Opéra National de Paris, elle a joué dans "Noces" de Stravinsky, "L’enfant et les Sortilèges" de Ravel, et "Elektra" de Strauss. Ses débuts à l'Opéra de Rome en tant que Zerlina et sa Micaëla au Capitole ont été acclamés. Passionnée par la musique contemporaine, elle a chanté dans des oeuvres de Betsy Jolas et Gilbert Amy et a été la muse de Damien Lehman pour "Hansel et Gretel". Récemment, elle a excellé à l'opéra de Dijon dans "The Turn of the Screw" et s'est produite en concert à Munich et Bordeaux.

Marianne Croux

Né en Ukraine, Alexander Tsymbalyuk fait ses études au Conservatoire d’Odessa. Il suit l’enseignement de Ludmila Ivanova, Vasiliy Navrotskiy et Paata Burchuladze. Vainqueur de nombreux concours (Concours Elena Obraztsova à Moscou en 2006, Concours Riccardo Zandonai en Italie et Concours International Tchaïkovski à Moscou en 2007), il fait ses débuts au sein de la troupe du Staatsoper de Hambourg. Il est rapidement invité sur les grandes scènes internationales. Il interprète Sparafucile de Rigoletto au Royal Opera House de Londres, au Théâtre Bolchoï, au Bayerische Staatsoper de Munich et au Lyric Opera de Chicago, Fafner de L’Or du Rhin avec l’Orchestre Philharmonique de Séoul sous la direction de Myung-Whun Chung, Raimondo de Lucia di Lammermoor, Timur de Turandot et Fiesco de Simon Boccanegra à la Scala de Milan, le Prince Gudal (Le Démon de Rubinstein) à Moscou et au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, le rôle-titre de Boris Godounov et Bartolo des Noces de Figaro au Bayerische Staatsoper de Munich, Timur au Metropolitan Opera et au Bayerische Staasoper, Raimondo (Lucia di Lammermoor), Bartolo (Les Noces de Figaro), le Chef de la police et le Vieux Bagnard (Lady Macbeth de Mzensk), Fasolt (L’Or du Rhin) au Bayerische Staatsoper de Munich, Ferrando (Le Trouvère) au Royal Opera House, Angelotti (Tosca) au Festival de Baden-Baden, le Prince Grémine (Eugène Onéguine) au Staatsoper de Hambourg, le Commandeur (Don Giovanni), le Roi René (Iolanta), Angelotti, le Prince Grémine, le rôle-titre de Boris Godounov, le Chef de la police et le Vieux Bagnard (Lady Macbeth de Mzensk) à l’Opéra national de Paris. Il se produit aussi en concert : Requiem de Verdi au Maggio Musicale Fiorentino et Gurrelieder de Schönberg au Konzerthaus de Vienne avec Zubin Mehta, Mefistofele de Boito à l’Accademia Santa Cecilia de Rome avec Antonio Pappano, Rigoletto au Hollywood Bowl avec Gustavo Dudamel, Otello au Barbican Center de Londres avec Sir Colin Davis… Il a fait ses débuts au Teatro Real de Madrid (Fafner de L’Or du Rhin et la Voix de Neptune d’Idomeneo) et il a chanté le rôle-titre de Boris Godounov au Concertgebouw d’Amsterdam.

Alexandre Tsymbalyuk

Né à Belgrade, Sava Vemić fait ses études à la faculté de musique de sa ville natale puis au Lindeman Young Artists Development Program du Metropolitan Opera de New York de 2014 à 2017. Il se distingue dans plusieurs compétitions (premier prix du concours international Opera Index à New York en 2016, premier prix du concours Gerda Lissner en 2014). Il fait ses débuts professionnels en 2013 dans le rôle de Sarastro (La Flûte enchantée) à Belgrade puis chante le Comte Rodolfo (La Somnambule) au Juilliard Theatre, Osmin (L’Enlèvement au sérail) et Bartolo (Les Noces de Figaro) avec l’International Vocal Arts Institute à Tel Aviv. Il fait ses débuts au Metropolitan Opera de New York au cours de la saison 2016-2017 dans Nabucco (le Grand Prêtre), puis il interprète le Prince Gremine (Eugène Onéguine) avec le Boston Youth Symphony Orchestra, Sparafucile (Rigoletto) au Théâtre national du Guatemala et la partie de basse de la Messe « Nelson » de Haydn au Carnegie Hall. Les saisons suivantes, il chante le rôle du Prince Gremine à Hawai et fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence (un laquais d’Ariane à Naxos) et au Festival de Verbier (Sparafucile et Quinault d’Adriana Lecouvreur). Il interprète Sarastro au Nouveau Théâtre National de Tokyo, la Mort (Der Kaiser von Atlantis) à la Maestranza de Séville, Sarastro, Sparafucile, Henri VIII (Anna Bolena), Crespel (Les Contes d’Hoffmann) et le Commandeur (Don Giovanni) au Staattheater am Gärtnerplatz de Munich et le Roi d’Égypte (Aida) aux Arènes de Vérone. Au cours de la saison 2023-2024, il est Oroveso (Norma) au Odeon Herodes Atticus Theater d’Athènes, Don Fernando (Fidelio) avec la Canadian Opera Company de Toronto, Méphistophélès (Faust) au Théâtre national serbe de Novi Sad, Bauer (Gurrelieder) avec l’Orchestre symphonique de Sydney et Faust (L’Ange de feu) au Teatro Petruzelli de Bari.

À l’Opéra national de Paris : Lady Macbeth de Mzensk (le Chef de la police/un Officier), 2019 ; Tosca (Cesare Angelotti), 2019, 2022 ; Don Carlo (un Moine), 2019 ; Salomé (Cinquième Juif), 2022

Vemic.Sava (c) Miloš Lužanin 2020 NB

Membre de la Troupe lyrique de l’Opéra national de ParisEn 2002, Florent Mbia rentre dans la classe de chant de Françoise Petro à l’École nationale de musique de Montreuil. Il obtient le premier prix de chant avec félicitations du jury en 2008 et un diplôme d’études musicales de musique de chambre en 2009. Il participe à de nombreux stages et masterclasses avec des artistes tels que Jose Cura et Thomas Moser. En 2008, il est finaliste du concours international de chant de Strasbourg et obtient le prix E. J. Marshall (meilleur baryton) au concours international de Paris (UFAM), degré « Honneur ».En 2009, il remporte le premier prix du Forum lyrique européen d’Arles, est premier prix du concours international de chant de Clermont-Ferrand et intègre les Chœurs de l’Opéra national de Paris. Il devient artiste résident du Centre lyrique Clermont-Auvergne au cours de la saison 2010‑2011. Il y chante Norton (La cambiale di matrimonio) et la basse dans la Petite Messe solennelle de Rossini.Il a été le Deuxième Compagnon (Wozzeck), Montano (Otello), Orphée (Orphée et Eurydice), Papageno (La Flûte enchantée), Big Bill Bug (L’Enfant aux cheveux bleus de Michel Zbar), le Notaire (Don Pasquale), Don Giovanni et Don Alfonso dans Mozart se déguise mis en scène par Stephen Taylor. En 2021, il interprète le rôle de Laurence (Le Magnifique) à l’Opéra de Reims.Il s’est produit en tant que soliste dans divers concerts, oratorios et messes tels que le Requiem de Duruflé, le Requiem de Faure, la Symphonie n°9 de Beethoven, Le Messie de Haendel, Carmina Burana, sous la direction de chefs d’orchestre comme Jose Cura, Claude Schnitzler et Michel Pelletier.Il intègre la Troupe lyrique de l’Opéra national de Paris pour la saison 2023-2024.À l’Opéra national de Paris : La Bohème (le Sergent des douaniers), 2017 ; Lady Macbeth de Mzensk (un régisseur), 2019 ; Otello (Araldo), 2019 ; Tosca (un geôlier), 2021 ; Rigoletto (le Comte de Ceprano), 2021 ; La Force du destin (un maire), 2022 ; Turandot (Ping), 2023 ; La Traviata (Il Marchese d’Obigny), 2024 ; Salome (Fünfter Jude), 2024

Rigoletto - 5

Julien Joguet commence ses études de chant dès l’enfance à Nantes. Il obtient en 2005 un prix de chant et de musique de chambre dans la classe d’Yves Sotin au Conservatoire d’Angers et suit parallèlement une formation d’art dramatique. Il commence sa carrière comme artiste supplémentaire dans différents chœurs (Opéra national de Paris, Théâtre du Châtelet, Opéra national de Strasbourg, Opéra de Tours, Rennes…). Il intègre les Chœurs de l’Opéra national de Paris comme titulaire en 2010. Il perfectionne sa technique vocale avec Guy Flechter et en suivant différentes masterclasses avec Martine Surray, Magali Damonte, Ghyslaine Raphanel ou encore Sergei Murzaev. En soliste, il s’est notamment produit dans le Requiem et la Messe du Couronnement de Mozart, les Fontaines d’Israël de Schein ou lors de concerts avec l’ensemble Akademia. Son répertoire comprend les rôles du Commandeur (Don Giovanni), Mustafa (L’Italienne à Alger) ou encore Basilio (Le Barbier de Séville). Il se produit régulièrement en tant que soliste à l’Opéra national de Paris (La Gioconda de Ponchielli, Le Roi Arthus de Chausson, Moïse et Aaron de Schönberg, Capriccio et Le Chevalier à la rose de Strauss ou La Fille de neige).

À l’Opéra national de Paris : La Gioconda (un cantore), 2013 ; Moïse et Aaron (Solostimme), 2015 ; Capriccio (Diener), 2016 ; Le Chevalier à la rose (Ein Kellner), 2016 ; La Fille de neige (la Chandeleur), 2017 ; Lohengrin (Ein brabantische Edle), 2017 ; Lady Macbeth de Mzensk (un portier), 2019 ; Manon (Premier Garde), 2020, 2022

Joguet

Membre des Chœurs de l’Opéra national de Paris

Diplômé de l'université Hansei en Corée, Hyun-Jong Roh fait ses études musicales au Conservatoire de Parme en Italie avec Juliano Ciannella et Lellio Capilupi. En France, il étudie au Conservatoire de Boulogne-Billancourt où il obtient un premier prix de chant à l'unanimité dans la classe de Liliane Mazeron. Il est lauréat des plusieurs concours internationaux de chant : Minerbio de Bologne, Umberto Sacchetti, Mantoue, Rhodes, Riccardo Zandonai, Marmande, etc. Il donne de nombreux récitals en Corée, en France et en Italie. En concerts, il est ténor solo dans la messe Gaudeamus Igitur de Franz Liszt à la cathédrale de Parme et est invité comme ténor solo à la cathédrale Notre-Dame de Paris pour Le Mystère de la conversion de Paul Claudel du compositeur François Narboni. Sur scène, il interprète notamment les rôles de Don José (Carmen), Alfredo (La Traviata), Mario Cavaradossi (Tosca), le Duc de Mantoue (Rigoletto), Rodolfo (La Bohème) et Don Ramiro (La Cenerentola) à Clermont-Ferrand, Compiègne, Narbonne, Cannes, Béziers, Albi, Saint-Maur, Neuilly-sur-Seine, Parme, Saint-Pétersbourg. Il a été invité à jouer Don José dans un documentaire de Teresa Berganza diffusé sur la chaîne Mezzo.

À l’Opéra national de Paris : Il Tabarro (Venditore di canzonetta), 2010 ; Lohengrin (ein brabantische edle), 2017 ; La Traviata (Giuseppe), 2019 ; Don Carlo (un araldo), 2020 ; Les Contes d’Hoffmann (Nathanaël), 2020 ; Turandot (il Principe de Persia), 2023&nbsp;

Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisNé à Parme en 1963, Paolo Bondi effectue ses études classiques et musicales en Italie. Il est artiste des Chœurs au Théâtre Regio de Parme où il interprète aussi des rôles solistes dans des opéras comme Madame Butterfly et La Bohème, Rigoletto, Manon et L’Enlèvement au sérail.Il est artiste des Chœurs dans différents théâtres italiens comme le Teatro Carlo Felice de Gênes, le Teatro Comunale de Bologne, les Arènes de Vérone, le Teatro Comunale de Turin, pour n’en citer que quelques-uns. Parallèlement, il donne régulièrement des récitals et des concerts tant dans le répertoire des mélodies italiennes que dans des airs d’opéra.Il perfectionne sa technique vocale avec le Maestro Paolo Valieri, assistant à La Scala de Milan du chef d’orchestre Carlo Maria Giulini, et avec le soliste et professeur de chant Sergio Bertocchi. Il rejoint en 1999 les Chœurs de l’Opéra national de Paris. At the Paris Opera: Manon (un vendeur), 2001, 2004 ; La Guerre et la Paix (un abbé français, Monsieur de Beausset), 2005 ; Lady Macbeth de Mzensk (un contremaître), 2019 ; La Bohème (un venditore ambulante), 2023

Paolo Bondi

Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisNé en 1975 à Sartène (Corse du Sud), Cyrille Lovighi débute sa formation au Centre d’art polyphonique de la région Corse et rentre directement, en 1995, dans le Chœur d’hommes de Sartène, dirigé par Jean-Paul Poletti. La même année, il participe à l’ouverture du Théâtre du Châtelet dans la Cantata Corsica de Jean-Paul Poletti.Par la suite, il enregistre différents CD : Polyphonies franciscaines (1996, Audivis), Fiori di Memoria (1998, Audivis), Messa Sulenna de Jean-Paul Poletti (2000, Jade Music), Cantata Corsica (2000, sous la direction de Cibrian Para avec l’Orchestre philharmonique de Sibiu, Roumanie, Naive) ; Goyescas de Granados (2004, Night & Day). Suivront divers concerts en soliste : Messa Sulenna avec le Chœur d’hommes de Sartène et l’Orchestre de l’Opéra national de Lyon, sous la direction de John Alldis (2001), Messa Solemnis de Gounod et Te Deum de Bizet (2003).Yves Sotin est son professeur au Conservatoire à rayonnement régional d’Angers (où il reçoit la médaille d’Or à l’unanimité en 2002) puis à Paris en classe de perfectionnement au Conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés (médaille d’Or à l’unanimité en 2004). À Paris, en 2004, il chante au Théâtre 13, dans Goyescas de Granados, une ambitieuse combinaison entre théâtre et opéra, qui sera présentée tout au long du Festival d’Avignon en juillet 2004, puis à Planete Andalucia, en 2005, avec une création originale, dont il est coauteur, intitulée Flamen Corse.En juin 2005, il entre dans les Chœurs de l’Opéra national de Paris en tant que titulaire.À l’Opéra national de Paris : Le Trouvère (un Messo), 2016 ; Les Contes d’Hoffmann (Nathanaël), 2016 ; Lohengrin (Ein Brabantische Edel), 2017 ; Simon Boccanegra (Un capitano dei balestrieri), 2018 ; Cendrillon (le Doyen de la Faculté), 2022

cyrille lovighi nb

Jian-Hong Zhao est né à Datong, en Chine. Il débute sa carrière par l’opéra traditionnel chinois à Datong. Il fait ses études théâtrales et musicales à l’Institut de Théâtre de Pékin puis il poursuit son perfectionnement au conservatoire de musique de Shanghai. Il intègre ensuite l’Opéra de Shanghai où il débute sa carrière de soliste. Il achève ses études en Europe à l’École Normale de Musique. Il y obtient ses prix de chant et d’interprétation à l’unanimité avec les félicitations du jury. En parallèle de sa carrière de soliste, il a intégré les chœurs de l’Opéra national de Paris en 2000.

Zhao

John Bernard interprète un répertoire varié allant du baroque au bel canto et à la comédie musicale. Il a interprété le Requiem de Verdi avec la Greenwich Choral Society, Henrik (A Little Night Music) au Light Opera Oklahoma et Lindoro (L’Italienne à Alger) au Dicapo Opera Theatre à New York.Il s’est produit sur des scènes telles que le Théâtre du Châtelet, Glimmerglass Opera, Sarasota Opera, Utah Opera, El Paso Opera, Toledo Opera, Boston Lyric Opera, Boston Academy of Music, Jacksonville Lyric Opera, American Opera Projects, Ohio Light Opera, Maine Grand Opera, Boston Academy of Music et Longwood Opera, dans des rôles tels que Nemorino (L’Élixir d’amour), Fenton (Falstaff), Tamino (La Flûte enchantée), Don Ramiro (La Cenerentola), Tybalt (Roméo et Juliette), Laurie (Little Women), Camille (La Veuve joyeuse), Don Basilio (Les Noces de Figaro), Fernando (Goyescas), Frederic (The Pirates of Penzance), Marco (The Gondoliers), Prince Hilarion (Princess Ida), John Box (Cox and Box de Sullivan), Perchik (Un violon sur le toit).John Bernard interprète également le répertoire de l’oratorio (Judas dans Judas Maccabaeus de Haendel avec la Saint Andrew Music Society, la Petite Messe solennelle de Rossini à Saint Thomas Church sur la 5e Avenue). Il a été invité par de nombreux orchestres et chœurs américains et fait partie des Chœurs de l’Opéra national de Paris.

À l’Opéra national de Paris : La Bohème (Parpignol), 2013 ; La Traviata (Giuseppe), 2018 ; Lady Macbeth de Mzensk (le Cocher), 2019 ; Peter Grimes (Lawyer), 2023

BERNARD John

Membre des Chœurs de l’Opéra national de ParisNé au Chili, Fernando Velasquez a fait ses études de chant au Conservatoire national de l’Université du Chili à Santiago. Il fait partie des Chœurs de l’Opéra national de Paris depuis 1997. Il retourne régulièrement au Chili pour donner des concerts dans le cadre de festivals de musique classique. Il fait également partie du quatuor chilien Poesia, qui explore et revisite des mélodies latino-américaines, espagnoles ou italiennes ayant comme base les grands poètes ibéro-américains.À l’Opéra national de Paris : Kátia Kabanová (un passant), 2000 ; Louise (le Marchand de carottes), 2007 ; La Khovantchina (Confident de Golitsine), 2022

VELASQUEZ Fernando

Né à Hanovre, Ingo Metzmacher a été de 1997 à 2005 directeur général de la musique à l’Opéra de Hambourg, où il a dirigé une série marquante de productions en collaboration avec le metteur en scène Peter Konwitschny. Il a été ensuite nommé chef principal de l’Opéra national d’Amsterdam. De 2007 à 2010, il a été également chef principal et directeur artistique du Deutsches Symphonie-Orchester Berlin. Il est depuis 2016 le directeur artistique du festival KunstFestSpiele Herrenhausen basé à Hanovre. Il a été invité par les grandes scènes lyriques internationales (Staatsoper de Berlin, Staatsoper de Vienne, Royal Opera House de Londres, Teatro Real de Madrid, Opéra national de Paris, Opéra de Zurich). Il s’est efforcé dès le début de sa carrière de rendre populaire la musique contemporaine comme de proposer une écoute nouvelle de la musique classique. Au cours des récentes saisons, a dirigé des nouvelles productions d’œuvres de Luigi Nono, Bernd Alois Zimmermann, Sir Harrison Birtwistle et Wolfgang Rihm au Festival de Salzbourg ainsi que la Tétralogie de Wagner au Grand Théâtre de Genève. Il a dirigé les grandes formations symphoniques comme les Philharmoniques de Vienne, Berlin et Saint-Pétersbourg, le Concertgebouw Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, l’Orchestre Philharmonique tchèque, le Russian National Orchestra, l’Orchestre de Paris, le BBC Symphony Orchestra. Au cours de la saison 2018-2019, il dirige la création mondiale de Die Weiden de Johannes Maria Staud au Staatsoper de Vienne, Lady Macbeth de Mzensk à l’Opéra national de Paris, Œdipe au Festival de Salzbourg, la création française de Jakob Lenz de Wolfgang Rihm au Festival d’Aix-en-Provence. En octobre 2020, il dirige Die Vögel (Les Oiseaux) de Braunfels au Bayerische Staatsoper de Munich. Citons parmi sa discographie la série des concerts du Nouvel An à Hambourg de 1999 à 2004 (intitulée Who’s Afraid of 20th Century Music), l’intégrale des symphonies de Karl Amadeus Hartmann, la création de la Neuvième Symphonie de Werner Henze avec le Philharmonique de Berlin, Illuminations of the Beyond d’Olivier Messiaen. Il est aussi l’auteur des deux livres : Keine Angst vor neuen Tönen (N’ayez pas peur des nouveaux sons) et Vorhang auf ! Oper entdecken und erleben (Levez le rideau ! Découvrir et connaître l’opéra).

Krzysztof Warlikowski fait partie des rénovateurs du langage théâtral en Europe. Avec ses mises en scène, il a renouvelé l’interprétation du théâtre de Shakespeare et des tragiques grecs dont il a mis en scène de nombreuses pièces. Parmi ses réalisations, citons Angels in America, Madame de Sade, Kroum l’ectoplasme, Koniec / La Fin, (A)pollonia, Un tramway, Contes africains, Kabaret Warszawski, On s’en va, Phèdre(s) et Les Français. L’année dernière, il a présenté à La Colline – théâtre national L’Odyssée, Une histoire pour Hollywood qui a reçu le prix du meilleur spectacle étranger 2022. Extrêmement actif dans le domaine de l’opéra, il a su y transposer son langage théâtral pour permettre aux œuvres du répertoire de dialoguer avec notre époque. Il a notamment mis en scène Les Bassarides et Elektra au Festival de Salzbourg, Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Les Stigmatisés, Salomé, Tristan et Isolde et récemment Dido & Aeneas … Erwartung au Bayerische Staatsoper de Munich, Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni et Les Contes d’Hoffmann à La Monnaie de Bruxelles, Le Triomphe du temps et de la désillusion au Festival d’Aix‑en-Provence, Pelléas et Mélisande à la Ruhrtriennale, Wozzeck à l’Opéra d’Amsterdam, De la maison des morts au Royal Opera House de Londres, L’Affaire Makropoulos, Poppea e Nerone et Alceste au Teatro Real de Madrid, The Rake’s Progress au Staatsoper Unter den Linden de Berlin... Cette saison, il reprendra De la maison des morts à l’Opéra de Rome et créera une nouvelle production de Macbeth au Festival de Salzbourg. Krzysztof Warlikowski est le directeur du Nowy Teatr de Varsovie, un centre culturel interdisciplinaire. Il a reçu le Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale de Venise en 2021.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006, 2008, 2016, 2021 ; L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009, 2013 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015, 2018 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022

Scénographe, auteur des décors et des costumes de toutes les productions de Krzysztof Warlikowski, Małgorzata Szczęśniak est la co-créatrice de son langage poétique au théâtre comme à l’opéra. Elle est sortie diplômée de l’École des Beaux-Arts de Cracovie en 1972. Elle a ensuite fait des études de psychologie à l’Université Jagiellonski de 1972 à 1976.

Parallèlement, elle a animé des cours d’art pour enfants hyperactifs et participé à un projet d’art-thérapie pour schizophrènes. En 1981, tout en rédigeant sa thèse sur la psychologie de la créativité, elle débute des études à la faculté de scénographie de l’Académie des Beaux-Arts de Cracovie. Elle y obtient son diplôme en 1984. Elle décide alors de travailler pour le théâtre et part à Paris avec Krzysztof Warlikowski. Ils réalisent leur premier spectacle en 1992. 

Małgorzata Szczęśniak est également sollicitée comme scénographe par des institutions muséales : exposition de jeunes scénographes au Musée de la Silésie de Katowice en 1994, Quadriennale de scénographie de Prague en 1990 puis, en 2007, « Réalité de la transformation – transformation de la réalité » à la galerie nationale d’art Zacheta de Varsovie. Au printemps 2008, on a pu voir à Bruxelles une exposition consacrée à son travail de scénographe : « Il apparaît et disparaît sans laisser de traces ». Elle a conçu la scénographie de l’exposition « Opéra monde » au Centre Pompidou Metz en 2019 et celle de l’exposition « Around Us a See of Fire. The Fate of Jewish Civilians During the Warsaw Ghetto Uprising » qui ouvrira au Musée Polin à Varsovie. Małgorzata Szczęśniak est la responsable artistique du projet architectural du Nowy Teatr, espace théâtral et pluridisciplinaire situé à Varsovie. Elle a reçu le prix de meilleure scénographe de l’année en 2021 aux Opera Awards.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006 ; L’Affaire Makropoulos, 2007 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022 ; Hamlet, 2023

Felice Ross a conçu les lumières de nombreuses productions de théâtre, d’opéra, d’installations artistiques et de ballet en Europe, Corée, Israël, Grande-Bretagne, Afrique du Sud, au Japon et aux États-Unis. Elle a notamment conçu des éclairages pour l’Opéra de Tel-Aviv (Le Barbier de Séville, Medium), l’Opéra national de Varsovie (La Dame de pique, Don Carlo, Ubu Roi, Wozzeck, Le Vaisseau fantôme), l’Opéra de Washington (Andrea Chénier), le Bayerische Staatsoper de Munich (Eugène Onéguine, La Femme sans ombre, Tristan et Isolde, Lohengrin, Didon et Énée), le Palau de les Arts Reina Sofia de Valence (Eugène Onéguine), le Staatsoper Unter den Linden de Berlin (The Rake’s Progress, Sleepless), La Monnaie de Bruxelles (Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni), le Teatro Real de Madrid (Poppea e Nerone), le Festival d’Aix-en-Provence (Le Triomphe du temps et de la désillusion, L’Ange ardent), l’Opéra national d’Amsterdam (Wozzeck), le Grand Théâtre de Genève et l’Opéra de Gand (L’Affaire Makropoulos), le Festival de Salzbourg (Les Bassarides, Elektra et Aida), la Ruhrtriennale (Le Radeau de la Méduse, Pelléas et Mélisande, Evolution avec une musique de Ligeti), l’Opéra national du Rhin et le Bunka Kaikan de Tokyo (Le Pavillon d’or), le Royal Opera House de Londres (De la maison des morts) et le Staatsoper de Hambourg (Tannhäuser).Felice Ross collabore avec Krzysztof Warlikowski pour le théâtre et l’opéra depuis 1998. En 2018, elle a été honorée par Sir Paul McCartney en tant que Compagnon du Liverpool Institute of Performing Arts. Cette saison, elle signera notamment les lumières de Tosca et du Grand Macabre au Bayerische Staatsoper de Munich, de Rusalka au Staatsoper Unter den Linden de Berlin et de OMBRA à l’Opéra Ballet de Flandres.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006 ; L’Affaire Makropoulos, 2007 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; A Quiet Place, 2022 ; Hamlet, 2023.

Né à Paris, Denis Guéguin obtient en 1984 une licence en Études cinématographiques et une autre en Études théâtrales. Il crée des vidéos expérimentales et participe à des festivals de création vidéo (Souvenir l’œil, Miroirs obscurs, L’accouplement des licornes… ; vidéo de confinement, Krystian Lupa, les acteurs et leur rêve sur Viméo). Depuis 2003, il collabore à une vingtaine de productions de théâtre et d’opéra avec Krzysztof Warlikowski, en réalisant des vidéos faisant partie intégrante des spectacles. Pour le théâtre, citons Le Songe d’une nuit d’été, Macbeth, Madame de Sade, Un tramway, Koniec / La Fin, Les Français, Phèdre(s) ; pour l’opéra, The Rake’s Progress au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Ubu Rex à Varsovie, Poppea e Nerone et Alceste au Teatro Real de Madrid, Médée, Macbeth, Lulu, Don Giovanni à La Monnaie de Bruxelles, La Femme sans ombre et Les Stigmatisés au Bayerische Staatsoper de Munich, Le Triomphe du temps et de la désillusion au Festival d’Aix-en-Provence, Wozzeck à l’Opéra national d’Amsterdam, Pelléas et Mélisande à la Rurhtriennale, La Maison des Morts au Royal Opera House de Londres et Les Bassarides au Festival de Salzbourg. Il réalise également des vidéos pour des œuvres musicales : Sinfonia III, Les Sept Péchés capitaux, Liebeslieder Walzer, Secret Tears (installation-récital), Metamorphosis et La Voix humaine. Il a récemment créé Nocturne, ciné-récital avec l’Académie de l’Opéra national de Paris. Un livre d’entretiens et de photos de Denis Guéguin, L’Art vidéo à l’Opéra dans l’œuvre de Krzystof Warlikowski, est publié aux éditions Alternatives théâtrales. Il anime des ateliers autour de l’art vidéo à l’ENSATT. Il signera les vidéos de Macbeth au Festival de Salzbourg 2023.À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride, 2006, 2008, 2016, 2021 ; L’Affaire Makropoulos, 2007, 2009, 2013 ; Parsifal, 2008 ; Le Roi Roger, 2009 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015, 2018 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019

Né en Pologne, Kamil Polak fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Varsovie et à la célèbre École Nationale du Film de Lodz. Son court-métrage The Bird of a Nation fait référence en matière de film d’étude. Il mène l’une de ses premières expériences professionnelle en dirigeant en 2006 une équipe d’animateurs en informatique pour le film britanico-polonais Pierre et le loup qui remporte l’Oscar du meilleur film d’animation en 2008. Son court métrage d’animation The Lost Town of Switez (2010) a été primé à vingt reprises, notamment aux festivals d’Annecy (Prix de la Première œuvre) et de Palm Springs (Best Animation). Il travaille en tant que directeur d’animation pour l’un des plus célèbres studios polonais en la matière, Human Ark, spécialisé dans la création d’animations et d’effets visuels pour le cinéma et la télévision, avec lequel il a réalisé plusieurs dizaines de projets au cours des dix dernières années. Depuis 2003, il travaille également pour le théâtre et l’opéra avec Krzysztof Warlikowski pour qui il a notamment signé l’animation vidéo de La Femme sans ombre au Bayerische Staatsoper de Munich en 2013. Projet : Salomé au Bayerische Staatsoper (avec Krzysztof Warlikowski). Débuts à l’Opéra national de Paris

Depuis 2010, Claude Bardouil participe activement à la création de tous les spectacles de Krzysztof Warlikowski en tant que chorégraphe et coach de mouvement, aussi bien pour ses productions de théâtre que d’opéra. Gymnaste puis danseur, formé au Conservatoire, à l’Atelier de formation et de recherche du Centre Dramatique National et au Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, il a travaillé avec plusieurs chorégraphes français dont Rita Cioffi de la Compagnie Aurélia avec laquelle il a conçu et dansé plusieurs duos (notamment Massacre du printemps, Shopping, Pas de deux et Passengers). Comédien, il apparaît dans plusieurs spectacles de Krzysztof Warlikowski. Danseur et chorégraphe, il a créé deux spectacles ces dernières années : Nancy Interview avec la comédienne Magdalena Popławska et Exhausted avec cette même artiste et d’autres acteurs de l’ensemble du Nowy Teatr. Ces spectacles ont été présentés dans de nombreuses villes polonaises ainsi qu’à Paris, Toulouse, Liège et Munich.

À l’Opéra national de Paris : Iphigénie en Tauride (2006, 2008, 2016, 2021) ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine (2015, 2018) ; Don Carlos (2017) ; Don Carlo (2019) ; Lady Macbeth de Mzensk (2019) ; A Quiet Place (2022).

Né à Lausanne, Christian Longchamp a étudié l’histoire de l’art et la philosophie à Genève, puis à Paris, avant de travailler comme commissaire d’exposition. Programmateur à la direction de l’Auditorium du Louvre, il y a conçu des programmes thématiques (cinéma, littérature, philosophie et théâtre). De 2007 à 2013, il a été adjoint artistique auprès de Peter de Caluwe à La Monnaie de Bruxelles et y a occupé le poste de Directeur de la dramaturgie, du développement culturel et de la communication. Pour l’Opéra national de Paris, il a été conseiller de Stéphane Lissner jusqu’en septembre 2014, puis Directeur de la dramaturgie, des éditions et de la communication jusqu’en septembre 2015. En 2016, il a été conseiller artistique d’Eva Kleinitz et dramaturge à l’Opéra national du Rhin où il a notamment été le directeur de quatre éditions du festival pluridisciplinaire ARSMONDO (Japon, Argentine, Inde et Liban). Comme dramaturge, il a travaillé avec Krzysztof Warlikowski (Médée, Macbeth, Poppea e Nerone, Lulu, Wozzeck, Don Giovanni, Le Château de Barbe Bleue / La Voix humaine, Le Triomphe du temps et de la désillusion, Don Carlos, De la maison des morts, Lady Macbeth, Les Bassarides, Elektra, Les Contes d’Hoffmann, Dido & Aeneas … Erwartung) et avec Romeo Castellucci (Orfeo ed Euridice, Schwanengesang D744, Moïse et Aaron, Il Primo Omicidio). Il a également travaillé avec Alvis Hermanis (Jenůfa, La Damnation de Faust), Joël Pommerat (Au monde), Ludovic Lagarde (Les Noces de Figaro), Thomas Ostermeier (La Nuit des rois). Il prépare L’Opéra de Quat’sous avec Thomas Ostermeier, Macbeth avec Krzysztof Warlikowski, Parsifal avec Thorleifur Arnarsson, le Ring avec Romeo Castellucci et Saint François d’Assise avec Adel Abdessemed. Il collabore à la revue « La Règle du jeu » et créera cet automne une plateforme numérique consacrée aux littératures européennes contemporaines.À l’Opéra national de Paris : Moïse et Aaron, 2015 ; La Damnation de Faust, 2015 ; Le Château de Barbe-Bleue / La Voix humaine, 2015, 2018 ; Don Carlos, 2017 ; Don Carlo, 2019 ; Lady Macbeth de Mzensk, 2019 ; Il Primo Omicidio, 2019

Né à Buenos Aires, de nationalité italo-argentine, José Luis Basso étudie le piano et la direction d’orchestre à l’Université de sa ville natale. Il est nommé Chef des Chœurs du Teatro Argentino de La Plata, puis Chef des Chœurs du Teatro Colón de Buenos Aires (1989). À partir de 1994, il est l’assistant de Romano Gandolfi, le célèbre Chef des Chœurs de la Scala de Milan, puis il est nommé Chef des Chœurs du Teatro San Carlo de Naples, auxquels il donne un véritable essor. En 1996, il devient Chef des Chœurs du Maggio Musicale Fiorentino ; il prépare le Chœur pour Parsifal (dirigé par Semyon Bychkov), Turandot (avec Zubin Mehta), Lady Macbeth de Mzensk (pour lequel il reçoit le Prix INA-Assitalia Galileo 2000 « Giovane direttore »). En avril 2001, il accompagne l’Orchestre et les Chœurs à Tokyo pour l’inauguration de la manifestation « Italie au Japon 2001 ». Il enregistre plusieurs albums pour Decca (Turandot, La Bohème, Tosca, Aroldo). En tant que Chef des Chœurs, il est invité à l’Opéra de Shanghai, au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg et à l’Opéra national de Lyon (Aida, Carmina Burana). En 2003, il remporte un Grammy Award avec les Chœurs du Maggio Musicale Fiorentino et la soprano Renée Fleming pour l’album Bel Canto. Au cours des deux dernières décennies, il a collaboré avec les plus grands chefs d’orchestre : Zubin Mehta, Giuseppe Sinopoli, Claudio Abbado, Riccardo Muti, Georges Prêtre, Antonio Pappano, Seiji Ozawa, Wolfgang Sawallisch, Carlo Maria Giulini, Myung-Whun Chung, Peter Schreier, Bruno Bartoletti, Rafael Frühbeck De Burgos, Semyon Bychkov, Daniel Oren, Valery Gergiev, Stéphane Denève, Jordi Savall, Fabio Luisi, Marc Piollet, Pinchas Steinberg, Michael Boder, Sebastian Weigle, Gerd Albrecht, Josep Pons. De 2004 à 2014, il a été Chef des Chœurs et Consultant artistique du Gran Teatre del Liceu de Barcelone.Depuis septembre 2014, il est Chef des Chœurs de l’Opéra national de Paris. Sous sa direction, les Chœurs ont été particulièrement distingués tant par la critique que par le public, notamment dans des ouvrages comme Moïse et Aaron, Les Maîtres chanteurs de Nuremberg, Samson et Dalila, Don Carlos, Les Huguenots ou encore la Messe en Si mineur de Bach.

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