Prologue

Première entrée

Deuxième entrée

Troisième entrée

Quatrième entrée

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Livret

Opéra-ballet en quatre entrées et un prologue (1735)   Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra‑ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose sur l’Autre – Turc, Inca, Persan, Sauvage… En 2017, le réalisateur Clément Cogitore signe un film explosif et très remarqué, adaptant un extrait des Indes galantes avec le concours de danseurs de Krump. Avec la chorégraphe Bintou Dembélé, il s’empare cette fois de cette machine à enchanter dans son intégralité pour le réinscrire dans un espace urbain et politique dont il interroge les frontières. Orchestre Cappella Mediterranea Chœur de chambre de Namur Maîtrise des Hauts-de-Seine / Chœur d’enfants de l’Opéra national de Paris Compagnie RualitéUne coproduction Opéra national de Paris, ARTE France, Telmondis et Mezzo, avec le soutien du CNC et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris. Réalisateur : François-René Martin© Opéra national de Paris – ARTE France - Telmondis – Mezzo - 2019Visuel ©Little Shao / OnP

Hébé : Déesse de la jeunesse Bellone : Déesse de la guerre L’Amour Osman : Pacha turc Émilie : Jeune Provençale, esclave d’Osman Valère : Amant d’Émilie Huascar : Grand prêtre du Soleil Phani : Princesse péruvienne Don Carlos : Officier espagnol Tacmas : Prince de Perse, amoureux de Zaïre Ali : Ami et confident de Tacmas, amoureux de Fatime Zaïre : Esclave d’Ali Fatime : Esclave de Tacmas Adario : Chef des guerriers indiensµ Zima : Fille d’un chef indien Damon : Officier des colonies françaises Don Alvar : Officier des colonies espagnoles

Les Indes galantes

Opéra-ballet en quatre entrées et un prologue (1735)  Œuvre‑phare du siècle des Lumières, Les Indes galantes s’apparente à un éblouissant divertissement. Mais le premier opéra‑ballet de Rameau témoigne également du regard ambigu que l’Européen pose s

Jean-Philippe Rameau

Jean-Philippe Rameau est né à Dijon, le 24 ou 25 septembre 1683. À l’âge de 18 ans, suivant l’exemple de son père, il décide de devenir musicien et part pour l’Italie. Mais il n’y reste que quelques mois et, à partir de 1702, tient l’orgue successivement aux cathédrales d’Avignon, de Clermont, à Notre-Dame de Dijon, à l’église des Jacobins de Lyon, au Noviciat des Jésuites et à Sainte‑Croix de la Bretonnerie de Paris, où il finit par s’établir en 1722. C’est là qu’il fait la connaissance du fermier général Le Riche de La Pouplinière, qui devient son mécène pour un quart de siècle, le loge et lui confie l’orchestre qu’il a créé et qu’il entretient. Et c’est chez celui-ci qu’il rencontre ses premiers librettistes, l’abbé Pellegrin et Voltaire, avec lequel il écrit un Samson qui ne sera jamais représenté et dont la musique sera utilisée en partie dans d’autres œuvres. À partir de ce moment et jusqu’en 1757, tragédies lyriques, opéras-ballets et pastorales se succèdent, parfois au rythme de deux ou trois par an. Il compose une trentaine d’ouvrages pour la scène. Outre Platée (1745), les plus célèbres sont Hippolyte et Aricie (1733, qui installe d’emblée le compositeur au firmament de la scène lyrique en France), Les Indes galantes (1735), Castor et Pollux (1737), Dardanus (1739), Les Fêtes d’Hébé (1739), Les Fêtes de Polymnie (1745), Zoroastre (1749), Les Paladins (1757). Rameau devient le musicien officiel de la Cour : en 1745, il est nommé Compositeur du Cabinet du Roi. Il compose à plus de quatre-vingts ans sa dernière tragédie en musique, Les Boréades, qui ne sera jamais représentée de son vivant. Rameau est aussi l’auteur de nombreuses pièces pour clavecin et d’une importante œuvre théorique (dont le fameux Traité d’Harmonie), qui le verra s’engager, à la fin de sa vie, dans une âpre polémique avec Rousseau et d’Alembert, connue sous le nom de « Querelle des bouffons », opposant le « Coin du Roi » (les tenants de la tradition française) et le « Coin de la Reine » (ceux de la musique italienne). Il meurt à Paris le 12 septembre 1764.

Originaire de Normandie, Sabine Devieilhe a fait ses études de chant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris. Elle se produit rapidement en concert, notamment avec l’Orchestre de Paris, Les Arts Florissants, Les Musiciens du Louvre et Le Concert Spirituel, puis elle interprète Amina de La Somnambule et La Folie de Platée sous la direction de Jean-Claude Malgoire. Elle fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence en 2012 dans La Finta giardiniera (Serpetta), puis aborde le rôle-titre de Lakmé à l’Opéra de Montpellier et la Reine de la nuit (La Flûte enchantée) à l’Opéra national de Lyon. Elle est nommée Révélation Artiste Lyrique aux Victoires de la Musique 2013. Elle interprète Constance de Dialogues des carmélites à l’Opéra national de Lyon et au Théâtre des Champs-Elysées dans la mise en scène d’Olivier Py, Lakmé à l’Opéra Comique et fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans La Flûte enchantée. Elle chante le rôle de Héro (Béatrice et Bénédict) à l’Opéra national de Paris, Eurydice (Orphée et Eurydice) à La Monnaie de Bruxelles, Adèle (La Chauve-souris) à l’Opéra Comique, Mélisande (Pelléas et Mélisande) et Nannetta (Falstaff) à l’Opéra de Marseille, Ismène (Mitridate) au Théâtre des Champs-Elysées et fait ses débuts au Festival de Glyndebourne 2015 dans L’Enfant et les sortilèges (le Feu, la Princesse et le Rossignol). Elle incarne Bellezza dans Il Trionfo del tempo e del disinganno de Haendel mis en scène par Krzysztof Warlikowski au Festival d’Aix-en-Provence 2016 et fait ses débuts dans les rôles de Blonde (L’Enlèvement au sérail) à la Scala de Milan, Marie (La Fille du régiment) à Zurich et à Vienne, Zerbinetta (Ariane à Naxos) au Festival d’Aix-en-Provence 2018.Elle interprète la Reine de la nuit à La Monnaie de Bruxelles dans la mise en scène de Romeo Castellucci, Cunégonde (Candide de Bernstein) au Théâtre des Champs-Elysées, Ophélie (Hamlet) à l’Opéra Comique, Sophie (Le Chevalier à la rose) à l’Opéra de Zurich, Zerbinetta à la Scala de Milan, Marie au Royal Opera House de Londres, Hébé, Phani, Zima (Les Indes galantes) à l’Opéra national de Paris. Sabine Devieilhe enregistre en exclusivité pour Erato/Warner Classics. Son album Mirages, avec l’ensemble Les Siècles dirigé par François-Xavier Roth, a été distingué lors de la 25e cérémonie des Victoires de la Musique.

Devieilhe.Sabine.

Julie Fuchs commence sa formation musicale et théâtrale à Avignon et obtient son diplôme avec distinction et à l'unanimité du jury au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle est lauréate du deuxième prix au Concours Operalia en 2013 et reçoit trois Victoires de la Musique en 2012, 2014 et 2021. Parmi les temps forts des saisons précédentes, on peut citer Marie (La Fille du régiment) au Staatsoper de Vienne, Leïla (Les Pêcheurs de perles) au Théâtre des Champs-Élysées, Guinia (Lucio Silla) au Teatro Real de Madrid, Esther (Trompe-la-Mort de Luca Francesconi), la Folie (Platée), Émilie et Fatime (Les Indes galantes) à l'Opéra national de Paris, Adèle (Le Comte Ory) à l’Opéra Comique, Norina (Don Pasquale) à l'Opernhaus Zurich, Musetta (La Bohème) au Bayerische Staatsoper de Munich. Sa discographie comprend un enregistrement des mélodies de jeunesse de Mahler et Debussy avec le pianiste Alphonse Cemin et un disque de mélodies de Poulenc (Atma Classique). Avec Deutsche Grammophon, elle a sorti deux albums : Yes! en 2015 et Mademoiselle en 2019. Plus récemment, elle interprète Aspasia (Mitridate, re di Ponto) au Staatsoper Unter den Linden de Berlin, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Palau de les Arts de Valence, Pamina (La Flûte enchantée) à l’Opéra national de Paris, Fiorilla (Le Turc en Italie) au Teatro San Carlo de Naples, Susanna (Les Noces de Figaro) au Festival d’Aix-en-Provence et au Teatro Real de Madrid, Poppée (Le Couronnement de Poppée) à Zurich, Mélisande (Pelléas et Mélisande) au Gran Teatre del Liceu de Barcelone.

Julie Fuchs

Parallèlement à ses études pianistiques, Florian Sempey débute sa formation de chant lyrique au Conservatoire de Libourne. Il intègre en 2007 le Conservatoire national de Bordeaux et remporte l’année suivante le Premier prix Opéra ainsi que le Prix du public du concours de chant des Amis du Grand Théâtre – Opéra national de Bordeaux.&nbsp;En 2010, il intègre pour deux ans l’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et reçoit en 2012 le prix Carpeaux. Il a interprété le rôle de Figaro du Barbier de Séville sur les scènes de l’Opéra national de Paris, du Royal Opera House de Londres, du Festival Rossini de Pesaro, de l’Opéra de Rome, du New National Theatre de Tokyo, du Théâtre des Champs-Élysées, des opéras de Bordeaux, Toulouse, Marseille et Saint-Étienne, du Grand Théâtre du Luxembourg et des Chorégies d’Orange.&nbsp;Il a par ailleurs été invité, entre autres, à l’Opéra national de Paris (Papageno de La Flûte enchantée, Malatesta de Don Pasquale, Valentin de Faust, le Comte de Nevers des Huguenots, Dandini de La Cenerentola, Bellone / Adario des Indes galantes), au Royal Opera House de Londres (Marcello de La Bohème), à l’Opéra de Cologne (Enrico Ashton de Lucia di Lammermoor), au Deutsche Oper Berlin (rôle-titre d’Hamlet et Alfonse XI de La Favorite), au Teatro Real de Madrid (Dandini), au Gran Teatre del Liceu de Barcelone (Guglielmo de Guillaume Tell), à l’Opéra national d’Amsterdam (Valentin), au Théâtre des Champs-Élysées (Guglielmo), à l’Opéra Comique (Docteur Falke de La Chauve-souris), à l’Opéra de Marseille (Lord Cecil de Maria Stuarda). Il se produit aussi en concert dans un vaste répertoire (Mahler, Chausson, Puccini, Berlioz, Rameau, Vivaldi).&nbsp;Au cours de la saison 2022-2023, il interprètera notamment Dandini pour ses débuts au Bayerische Staatsoper de Munich, Alfonse XI à Bergame puis à l’Opéra national de Bordeaux, Prosdocimo (Le Turc en Italie) à Madrid, Mercutio (Roméo et Juliette de Gounod) à l’Opéra national de Paris, ou encore des concerts avec les Musiciens du Louvre et Accentus.&nbsp;Son premier album solo, « Figaro ? Si ! », sorti en 2022, est consacré au répertoire rossinien. Florian Sempey a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2022.

Florian Sempey

Nommé dans la catégorie Révélation Lyrique des Victoires de la Musique 2011, Alexandre Duhamel a suivi l’enseignement d’Yves Sotin, Malcolm Walker, Anne Le Bozec, Susan Mc Culloch, Alain Fondary et les master classes de Margreet Honig, Malcolm King et Tom Krause. De 2009 à 2011, il se perfectionne à l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de Paris. Il participe à plusieurs productions de l’Opéra national de Paris et est rapidement engagé sur les scènes françaises où il interprète des rôles comme Mercutio (Roméo et Juliette), Belcore (L’Élixir d’amour), Ramiro (L’Heure espagnole), Zurga (Les Pêcheurs de perles). Il reçoit les Prix Lyriques de l’Arop et du Cercle Carpeaux en 2011. On a pu l’entendre plus récemment à la Scala de Milan (Panthée des Troyens), à l’Opéra national de Paris (Cithéron de Platée, Mordred du Roi Arthus, Masetto de Don Giovanni, Cascada de La Veuve joyeuse), à Tours et à Toulon (Guglielmo de Così fan tutte), à Stuttgart et au Prinzregentheater de Munich (L’Heure espagnole), à l’Opéra de Bordeaux (Paolo de Simon Boccanegra, le Grand-Prêtre de Samson et Dalila, Sancho de Don Quichotte, Golaud de Pelléas et Mélisande), au Festival de Glyndebourne (Harasta de La Petite Renarde rusée), à l’Opéra de Montpellier (Der Herrufer de Lohengrin, Escamillo de Carmen), à Monte-Carlo (l’Horloge et le Chat de L’Enfant et les sortilèges), à Limoges et Reims (Zurga), à Metz (le Grand-Prêtre de Samson et Dalila, Albert de Werther), à Marseille (Duparquet de La Chauve-souris), Lyon (le Grand‑Prêtre d’Alceste), au New National Theatre de Tokyo (Golaud). La saison dernière, il interprète Thoas (Iphigénie en Tauride) au Théâtre des Champs‑Élysées, Paolo (Simon Boccanegra) à l’Opéra de Marseille, Zurga (Les Pêcheurs de perles) à l’Opéra de Nice, Lescaut (Manon) et le Vice-roi (La Périchole) à l’Opéra de Bordeaux, Escamillo au Théâtre Impérial de Compiègne. Son répertoire s’étend également à l’oratorio, à la musique sacrée, à la mélodie française et au Lied.Projets : Joseph (L’Enfance du Christ) à l’Auditorium de Lyon, Don Andres de Rebeira (La Périchole) à l’Opéra Royal de Versailles, le Comte de Nevers (Les Huguenots) au Grand Théâtre de Genève, le rôle-titre de Don Giovanni et Don Alfonso (Così fan tutte) à l’Opéra de Bordeaux.

Duhamel.Alexandre.5

Après des études de musicologie à Nice, Mathias Vidal étudie le chant auprès de Christiane Patard et intègre le Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il est lauréat du Centre français de promotion lyrique (2003) et Révélation classique de l’ADAMI (2007). Il participe à de nombreuses productions d’opéras de Rameau, Campra et Boismortier. Par ailleurs, il chante Aristée et Pluton dans Orphée aux Enfers, le Brésilien de La Vie parisienne, Piquillo et Don Pedro de La Périchole, Lorenzo de Fra Diavolo, Oreste de La Belle Hélène, Camille de Coutançon de La Veuve joyeuse, le rôle-titre de Barbe-Bleue d’Offenbach, Médor dans Les Chevaliers de la Table Ronde de Hervé, Le Dilettante d’Avignon de Halévy. Il interprète des rôles de bel canto italien tels qu’Ernesto de Don Pasquale, Elvino de La Somnambule, Almaviva du Barbier de Séville, Ramiro de La Cenerentola, ainsi que ceux du répertoire moderne et contemporain tels que le rôle-titre du Nain de Zemlinsky, L’Amour coupable de Thierry Pécou, Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet, la création de Fando et Lis de Benoît Menut. Au cours des dernières saisons, il a chanté les rôles-titres d’Orlando Paladino de Haydn (Munich) et de Cinq-Mars de Gounod (Munich, Leipzig), Orphée d’Orphée et Eurydice (Japon), l’Aumônier de Dialogues des carmélites (Angers, Nantes), le Remendado de Carmen (Festival d’Aix-en-Provence), Faust de La Damnation de Faust (Versailles), le rôle-titre du Comte Ory (Rennes, Rouen), Abaris des Boréades (Dijon, Versailles, Staatstheater d’Oldenbourg), le rôle-titre du Nain (Caen), L’Orfeo de Monteverdi et Basilio des Noces de Figaro (Théâtre des Champs‑Élysées), Tamino de La Flûte enchantée (Avignon, Versailles), Atis des Paladins (Versailles), Platée (Toulouse et Versailles), Ernesto de Don Pasquale (Oldenburg), Léopold de L’Auberge du Cheval Blanc (Lausanne). Il a fait ses débuts à l’Opéra national de Paris en 2019 dans La Flûte enchantée (Monostatos) puis Les Indes galantes (Valère) et y a interprété Thespis de Platée la saison passée.

Vidal.Mathias

Après des études à Namur, Jodie Devos obtient un Master of Art à la Royal Academy of Music de Londres, dans la classe de Lillian Watson en 2013. Elle est soutenue par l’Asbl Do Musica et les Fonds Thirionet. En 2014, elle remporte le Deuxième prix et le prix du public du Concours Reine Elisabeth de Belgique. Elle est également désignée Artiste Jeune Talent de l’année 2015 aux International Classical Music Award (ICMA). En 2014, elle intègre l’Académie de l’Opéra Comique à Paris. Elle se produit à l’Opéra Royal de Wallonie dans Le Barbier de Séville (Rosina) et Orphée aux Enfers (Eurydice), à l’Opéra de Montpellier dans L’Enfant et les sortilèges (le Feu, le Rossignol et la Princesse), L’Hirondelle inattendue de Laks, Geneviève de Brabant d’Offenbach. Plus récemment, elle chante le rôle-titre de Lakmé à Tours, la Reine de la nuit à la Philharmonie de Paris, à La Monnaie de Bruxelles, à Limoges et Caen, l’Amour dans Pygmalion au Festival d’Innsbruck, Yniold (Pelléas et Mélisande) pour ses débuts à l’Opéra national de Paris, Susanna (Les Noces de Figaro), la Comtesse Adèle (Le Comte Ory) et Lakmé à l’Opéra Royal de Wallonie, Orphée et Eurydice (Amour) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Le Comte Ory et La Nonne sanglante (Arthur / Urbain) à l’Opéra Comique, Blondchen (L’Enlèvement au sérail) à Monte-Carlo. Elle se produit aussi en concert (L’Enfant et les sortilèges avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et avec l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Symphonie n° 4 de Mahler, Requiem de Mozart au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et au Festival Mostly Mozart à New York, Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège…) et en récital à travers le monde. Son premier CD solo Offenbach Colorature (Alpha Classics) a été unanimement salué par la critique et récompensé d’un diapason d’or et d’un diamant de platine par Opéra Magazine.Projets : Jemmy (Guillaume Tell) aux Chorégies d’Orange, Gilda (Rigoletto), Marie (La Fille du régiment) et Philine (Mignon) à l’Opéra royal de Wallonie, Amour et Zaïre (Les Indes galantes) et Olympia (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra national de Paris, le rôle-titre de Psyché d’Ambroise Thomas au Théâtre des Champs-Élysées, Angèle (Le Domino noir) à Lausanne, Constance (Dialogues des carmélites) à Toulouse, Zerbinette (Ariane à Naxos) à Montpellier, la Fée (Cendrillon) à Limoges, Titania (Le Songe d’une nuit d’été de Britten) à Lille.

Devos.Jodie

Après ses études à Versailles et Berlin, Edwin Crossley‑Mercer fait ses débuts en 2006 à Berlin dans Don Giovanni et est aujourd’hui invité sur les plus prestigieuses scènes internationales. Il interprète Guglielmo (Così fan tutte) au Festival d’Aix-en-Provence, fait ses débuts à l’Opéra national de Paris dans Ariane à Naxos (Harlekin), chante La Juive (Albert) à Amsterdam, La Cenerentola (Dandini) à l’Opéra national du Rhin, Hippolyte et Aricie (Thésée) aux Festivals de Beaune et de Versailles, Castor et Pollux (Pollux) au Théâtre de Champs-Élysées. À Berlin (Staatsoper et Komische Oper), il chante dans La Bohème, Der Freischütz et Doktor Faustus sous la direction de Daniel Barenboim. Il fait ses débuts américains dans le rôle de Figaro (Les Noces de Figaro) avec l’Orchestre Philharmonique de Los Angeles dirigé par Gustavo Dudamel et se produit dans Platée (Jupiter) à New-York, Vienne et Paris. Il chante le rôle-titre de Don Giovanni à l’Opéra de Dijon, incarne Jean‑Jacques Rousseau à Genève dans la création de Philippe Fénelon JJR, citoyen de Genève et Leporello (Don Giovanni) au Festival de Glyndebourne. Il interprète Papageno (La Flûte enchantée), Brander (La Damnation de Faust) et Guglielmo à l’Opéra national de Paris, Claudio (Béatrice et Bénédict) au Festival Saito Kinen au Japon, Eurymaque (Pénélope de Fauré) à l’Opéra national du Rhin, le Comte (Les Noces de Figaro) au Teatro Petruzzelli de Bari, Lescaut (Manon de Massenet) à Dallas et participe à la création de Mauerschau de Hauke Berenheide au Bayerische Staatsoper de Munich. Plus récemment, il chante Walter Fürst (Guillaume Tell) au Theater an der Wien, Leporello à Santiago du Chili, Rodomonte (Orlando Paladino) au Bayerische Staatsoper, Apollon et Adamas (Les Boréades) à Dijon, L’Enfance du Christ et La Damnation de Faust avec l’Orchestre national de France, Thésée (Hippolyte et Aricie) à Zurich et au Théâtre des Champs-Élysées, Jupiter et Pan (Isis de Lully) au Festival de Beaune. En concert et récital, il se produit notamment avec le Bayerischer Rundfunkorchester, l’Orchestre National de France ou la Philharmonie de Berlin. Lauréat en 2007 du HSBC Foundation Award et du prix Lili et Nadia Boulanger, il a enregistré Les Motets de Charpentier, Carmina Catulli de Michael Linton, Amadis de Lully et Hercule mourant avec les Talens Lyriques.&nbsp; Projets : Don Fernando (Fidelio), Pollux (Castor et Pollux) et Dandini à Munich, Guglielmo à l’Opéra de Flandres.

Crossley-Mercer

Après
ses études au Conservatoire de musique de Bordeaux avec Lionel Sarrazin,
Stanislas de Barbeyrac intègre en 2008 l’Atelier Lyrique de l’Opéra national de
Paris. Il reçoit de nombreuses distinctions (lauréat du Concours musical
international Reine Elisabeth de Belgique en 2011) et est élu Révélation
artiste lyrique aux Victoires de la musique en 2014. Il fait des débuts
remarqués au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de Tamino (La Flûte enchantée), puis au Royal Opera
House de Londres en Arbace dans une nouvelle production d’Idomeneo ; il interprète Narraboth
(Salomé) au Teatro municipal de São
Paulo et Pâris (La Belle Hélène) à l’Opéra
d’Avignon. En 2015, il fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Davide penitente de Mozart et
revient à l’Opéra national de Paris pour le rôle d’Admète (Alceste). Plus récemment, il chante
le Chevalier de La Force (Dialogues des carmélites)
à La Monnaie de Bruxelles, à l’Opéra national d’Amsterdam, au Bayerische
Staatsoper de Munich, au Théâtre des Champs-Elysées, au Théâtre de Caen et au
Teatro Comunale de Bologne, Tamino et Léandre (Le Médecin malgré lui) au Grand Théâtre de Genève, Macduff (Macbeth)
à l’Opéra de Marseille, Renaud (Armide)
au Staatsoper de Vienne et à l’Opéra national de Bordeaux, Pylade (Iphigénie en Tauride), Tamino, Gonzalve (L’Heure espagnole), Don Carlos et Damon
(Les Indes galantes) à l’Opéra
national de Paris, Pelléas (Pelléas et
Mélisande) à l’Opéra national de Bordeaux, Tamino au Festival
d’Aix-en-Provence, à l’Opéra national d’Amsterdam et au Teatro Real de Madrid,
Piquillo (La Périchole) à l’Opéra
national de Bordeaux, Alfredo Germont (La
Traviata) au Semperoper de Dresde, Don Ottavio (Don Giovanni) au Metropolitan Opera de New York, au Bayerische
Staatsoper et à l’Opéra national de Paris, Max (Der Freischütz) au Théâtre des Champs-Elysées et à l’Opéra de Rouen
Normandie. Il se produit aussi en concert dans un répertoire qui comprend Elias de Mendelssohn, La Création de Haydn, le Requiem de Mozart, la Messa di Gloria de Puccini, L’Enfance du Christ et le Te Deum de Berlioz. Il interprète le
rôle d’Hylas dans l’enregistrement des Troyens
dirigé par John Nelson (Erato).

Stanislas de Barbeyrac

Né en 1976 à La Plata (Argentine), Leonardo García Alarcón s’installe en Europe en 1997. Parallèlement à sa formation théorique au Centre de Musique Ancienne de Genève, il étudie le clavecin auprès de Christiane Jaccottet, au conservatoire. Chef d’orchestre, claveciniste, professeur de la classe de « maestro al cembalo » à la Haute École de Musique de Genève, Leonardo García Alarcón est salué par le public et la presse spécialisée pour ses redécouvertes d’œuvres inconnues du public et pour ses interprétations innovantes d’œuvres connues du répertoire. Il fonde son propre ensemble, Cappella Mediterranea, en 2005. Depuis 2010, il est également directeur artistique et chef principal du Chœur de chambre de Namur. De 2010 à 2013, il est artiste en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay. La recréation de l’opéra de Cavalli Elena au Festival d’Aix-en-Provence 2013 lui vaut des invitations sur les scènes du monde entier, en tant que chef ou claveciniste : Opéras de Montpellier, Lyon, Nantes, Rennes et Lille, Teatro Colón de Buenos Aires, Concertgebouw d’Amsterdam, Opéra de Monte-Carlo, Théâtre des Champs‑Élysées, Wigmore Hall de Londres, Teatro Massimo de Palerme, Carnegie Hall à New York. En 2015, il fonde en Belgique le Millenium Orchestra. Il ouvre la saison 2016-2017 de l’Opéra national de Paris avec Eliogabalo, puis dirige Il Giasone à Genève, Erismena au Festival d’Aix-en-Provence 2017, L’Orfeo de Monteverdi dans la mise en scène de Sasha Walz au Staatsoper de Berlin en novembre 2018, El Prometeo d’Antonio Draghi et La Finta Pazza de Francesco Sacrati à l’Opéra de Dijon et, tout récemment, Médée de Charpentier au Grand Théâtre de Genève. Sa discographie est unanimement saluée par la critique. En septembre 2016, Leonardo García Alarcón enregistre chez Alpha Classic I 7 Peccati Capitali, un programme imaginaire autour d’airs de Monteverdi, salué par la presse et nominé dans la catégorie Meilleur enregistrement aux Victoires de la Musique 2017. En 2018, il a enregistré des œuvres de Lully, Jacques Arcadelt et Joan Manuel Serrat. Il Giasone est sorti en DVD chez Alpha Classics en février 2019. Leonardo García Alarcón est actuellement artiste en résidence à l’Opéra de Dijon. Projet : Alcina à l’Opéra national de Lorraine et à l’Opéra de Dijon.

Après des études à l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg et au Fresnoy – Studio national des arts contemporains, Clément Cogitore développe une pratique à mi-chemin entre art contemporain et cinéma. Mêlant films, vidéos, installations et photographies, son travail questionne les modalités de cohabitation des hommes avec leurs images. Il y est le plus souvent question de rituels, de mémoire collective, de figuration du sacré ainsi que d’une certaine idée de la perméabilité des mondes. Son travail est exposé et projeté dans de nombreux musées et centres d’art tels que le Palais de Tokyo et le Centre Georges Pompidou à Paris, Institute for Contemporary Arts à Londres, Red Brick Art Museum à Pékin, Haus der Kulturen der Welt à Berlin, Kunsthaus de Bâle, MoMA de New York. En 2015, son premier long‑métrage, Ni le ciel ni la terre est sélectionné à la Semaine de la critique du Festival de Cannes et reçoit le Prix de la Fondation Gan, ainsi que le Prix pour le meilleur premier film du Syndicat français de la critique de cinéma et est nominé au César du meilleur premier film. Son documentaire Braguino, sorti en salles en 2017, est récompensé par de nombreux prix en festivals (dont le Prix Zabaltegi-Tabalakera au Festival de San Sebastian). La même année, il adapte un extrait de l’opéra‑ballet Les Indes galantes de Jean‑Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, dans le cadre de la 3e Scène de l’Opéra national de Paris. En 2012 / 2013, il a été pensionnaire de l’Académie de France à Rome (Villa Médicis). Il a reçu le Grand Prix du Salon de Montrouge (2011) pour l’ensemble de son travail de vidéaste, puis le Prix BAL pour la jeune création (2015), le Prix Science Po pour l’art contemporain ainsi que le Prix Fondation d’entreprise Ricard (2016). En 2018, il remporte le prestigieux prix Marcel-Duchamp pour l’installation vidéo The Evil Eye. Il signe avec Les Indes galantes sa première mise en scène d’opéra. 

Débuts à l’Opéra national de Paris

Bintou Dembélé est l’une des artistes majeures issues du mouvement Hip Hop en France. Elle commence sa carrière en intégrant des groupes tels qu’Aktuel Force, Ykanji (dont elle est cofondatrice), le collectif Mouv’ du Théâtre Contemporain de la Danse à Paris ou encore la compagnie Käfig. En tant que danseuse et chorégraphe, elle collabore avec des artistes comme MC Solaar (Paradisiaque), Grand Corps Malade (Roméo kiffe Juliette), Sophiatou Kossoko (Nuit des Musées), Stéphane Schoukroun (Construire), le photographe Denis Darzacq (La Chute) ou encore la réalisatrice Anne Cissé (BUCK). À partir de 2002, elle affirme sa démarche de chorégraphe en créant la compagnie Rualité. Revisitant la Street Dance au prisme de la musique répétitive et des polyphonies rythmiques, ses chorégraphies explorent les mémoires rituelle et corporelle, les cultures de la marge, les zones d’ombres de l’Histoire coloniale et postcoloniale, les stratégies de réappropriation et de marronnage. Elle crée au sein de cette compagnie six spectacles : L’Assise, LOL, Mon appart’ en dit long, Z.H (Zoos Humains), S/T/R/A/T/E/S-Quartet, Le Syndrome de l’initié, qui sont représentés en France, en Belgique, en Birmanie, au Chili, en Guyane, en Italie, en Macédoine, au Mali, au Sénégal, en Suède, en Suisse… Ses créations, qui convoquent des esthétiques variées (de la danse à la musique en passant par les arts visuels) construisent souvent des ponts entre des domaines artistiques habituellement séparés. En 2017, Clément Cogitore fait appel à elle pour son film Les Indes galantes pour la 3e Scène de l’Opéra national de Paris. Elle développe de nombreuses collaborations avec le monde de la recherche, notamment avec Sylvie Chalaye (anthropologue des représentations coloniales et historienne des arts du spectacle) et le laboratoire SeFea (Scènes Francophones et Écritures de l’Altérité), ainsi qu’avec Isabelle Launay, professeure au Département Danse de l’Université Paris 8 Saint-Denis. Elle est régulièrement invitée à témoigner de sa démarche artistique et de sa place d’artiste. À partir de 2020, elle sera artiste associée aux Ateliers Médicis (Clichy‑sous‑Bois / Montfermeil), à la Carnegie-Mellon University (Pittsburgh), au Columbia Reid Hall (Paris). Débuts à l’Opéra national de Paris

Après avoir étudié aux Arts Décoratifs et à l’école du TNS, Alban Ho Van se forme auprès de chefs décorateurs au cinéma sur les films de Christophe Honoré, Leos Carax, Philippe Claudel. Il réalise les scénographies de Liliom (Ferenc Molnar), Les Gens d’Oz (Yana Borissova), Tartuffe (Molière) à la Comédie‑Française mis en scène par Galin Stoev et travaille avec Agnès Jaoui (Un air de famille et Cuisine et dépendances), Philippe Decouflé (Nouvelles Pièces Courtes) et Bérangère Janelle (Melancholia Europea). Il conçoit les décors de Nouveau roman, Fin de l’histoire et Les Idoles, textes et mise en scène de Christophe Honoré, avec lequel il travaille également à l’opéra sur Dialogues des carmélites, Pelléas et Mélisande, Don Carlos et Così fan tutte au Festival d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence. 

Débuts à l’Opéra national de Paris

D’origine polonaise, Wojciech Dziedzic dessine des costumes pour l’opéra, le théâtre et la comédie musicale et mène en parallèle une carrière de styliste. Il s’est formé à l’Académie Gerrit Rietveld d’Amsterdam et au Central Saint Martins College of Art and Design de Londres, institutions dans lesquelles il enseigne par la suite. Il participe aux productions d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Il Serpente di bronzo de Zelenka et A Wintery Spring de Haddad à l’Opéra de Francfort, La Ménagerie de verre de Tennessee Williams (mise en scène de Sam Gold) avec la compagnie Toneelgroep Amsterdam (Amsterdam et Broadway), Fidelio de Beethoven (mise en scène d’Alexander Polzin) au Festival d’Erl, Boris Godounov de Moussorgski (mise en scène de Johan Simons), La Conquête du Mexique de Wolfgang Rihm et Bomarzo de Ginastera (mises en scène de Pierre Audi), Lohengrin de Wagner (mise en scène de Lukas Hemleb) et El público de Maurizio Sotelo (création) au Teatro Real de Madrid, Les Bonnes de Genet avec Toneelgroep Amsterdam et Katie Mitchell, Penthesilea de Pascal Dusapin (Pierre Audi et Berlinde De Bruyckere) à La Monnaie de Bruxelles, Œdipe de Sophocle avec Toneelgroep Amsterdam et Robert Icke... Il travaille avec Ivo van Hove au théâtre (Marie Stuart de Schiller, Angels in America de Kushner, Cris et chuchotements de Bergman, And never we’ll be parted de Jon Fosse, L’Avare de Molière, La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils, Les Sorcières de Salem d’Arthur Miller) et à l’opéra (Mazeppa de Tchaïkovski au Komische Oper de Berlin, la création de Brokeback Mountain de Wuorinen au Teatro Real de Madrid, Macbeth de Verdi à l’Opéra de Lyon). Il collabore aussi avec Thibaud Delpeut : Ils étaient tous mes fils (Miller) et Une maison de poupée (Ibsen) avec la compagnie Toneelgroep Amsterdam, Phaedra (Claus), Crave (Sara Kane) et Caligula (Camus) au Théâtre d’Utrecht, etc. Plus récemment, il a créé les costumes pour Aus Licht de Stockhausen à l’Opéra national d’Amsterdam avec Pierre Audi, Tristan et Isolde de Wagner à La Monnaie de Bruxelles avec Ralf Pleger.

Projet : Shirine de Thierry Escaich à l’Opéra de Lyon (mise en scène de Richard Brunel). 

Débuts à l’Opéra national de Paris

Diplômé de l’École Louis Lumières, Sylvain Verdet est partenaire du réalisateur Clément Cogitore depuis plusieurs années. Il l’a accompagné sur divers courts métrages, documentaires et œuvres d’art vidéo et sur son premier long métrage, Ni le ciel ni la terre, un film de guerre contemporain mettant en scène un groupe de soldats français en mission dans les montagnes afghanes. Ce film a reçu le Prix CST pour la Meilleure photographie aux Prix Lumières 2016. Il a également travaillé avec Sébastien Betbeder pour Deux automnes, trois hivers (2013) et Marie et les naufragés (2016) et Bertrand Mandico pour Ultra Pulpe, court-métrage, sélectionné à la semaine de la critique à Cannes en 2018. 

Débuts à l’Opéra national de Paris

Katherina Lindekens est titulaire de Masters en littérature et linguistique néerlandaise et anglaise (Vrije Universiteit Brussel) et en musicologie (Université de Louvain). Elle commence à travailler comme programmatrice de musique ancienne au Concertgebouw de Bruges (2008-2011) avant d’entreprendre un doctorat sur la poésie et la musique dans les ouvrages lyriques sous la Restauration en Angleterre. Ses recherches l’amènent à fréquenter les universités de Louvain et Manchester, ou encore des théâtres tels que le Théâtre du Globe à Londres ou le Folger de Washingon D.C. Elle est régulièrement invitée à faire des conférences ou à écrire pour de nombreuses maisons d’opéra, salles de concert ou festivals. Au fil des années, elle s’est intéressée à la dramaturgie jusqu’à en faire son activité principale. Parmi ses récents projets, citons le MAfestival de Bruges (2013-2019), Pygmalion Double Bill (avec la chorégraphe Femke Gyselinck, août 2019) et Les Indes galantes (avec le metteur en scène Clément Cogitore, septembre 2019). Depuis octobre 2018, elle travaille comme dramaturge à l’Opera Ballet Vlaanderen, où elle prépare de nouvelles productions avec des metteurs en scène tels que Julian Rosefeldt (Faust de Schumann, juin 2020) et Benjamin Abel Meirhaeghe (A Revue, avril 2020). Parmi ses futurs projets indépendants, citons Psyche (2020) et Cupid and Death (2021) avec Sébastien Daucé et l’Ensemble Correspondances.

Simon Hatab occupe le poste de dramaturge-coordinateur à l’Opéra national de Paris. Il a étudié les arts du spectacle à l’Université Paris X et suivi les cours de l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq. Il collabore avec les metteurs / euses en scène Marie-Ève Signeyrole (Nabucco à l’Opéra de Lille, La Damnation de Faust au Staatsoper de Hanovre, Don Giovanni à l’Opéra national du Rhin, ainsi que pour deux spectacles-concerts : La Soupe Pop accompagné par The Tiger Lillies à l’Opéra national de Montpellier et SeX’Y, accompagné par Dear Criminals à l’Amphithéâtre Bastille), Maëlle Dequiedt (Trust Karaoké Panoramique au Théâtre de la Cité Internationale, Shakespeare / Fragments nocturnes à l’Amphithéâtre Bastille, Les Noces Variation à l’Opéra de Lille, I Wish I Was au Théâtre de la Cité Internationale et au Phénix – Scène nationale de Valenciennes) et Clément Cogitore (Les Indes galantes à l’Opéra national de Paris). Avec la photographe Elisa Haberer, il écrit La Quadrature d’une ville (Les Couleurs des tumuli, Les Cahiers de Corée, 2017). ll contribue à la revue Europe (L’Opéra aujourd’hui), au Dictionnaire Roland Barthes (Honoré Champion) et au magazine Fumigène – Littérature de rue. Il a été commissaire des expositions Verdi-Wagner et Mozart au Palais Garnier et collabore au livre du tricentenaire Le Ballet de l’Opéra (éditions Albin Michel). Il a donné à l’Université Paris X Nanterre un cycle de cours consacrés à la dramaturgie et participe en tant qu’artiste associé au programme Performing Utopia du King’s College de Londres.

Thibaut Lenaerts a obtenu ses premiers prix de chant chez Greta DeReyghere au Conservatoire Royal de Liège et Thierry Migliorini au Conservatoire Royal de Mons. Il chante en soliste sous les directions de William Christie (Les Arts Florissants), Hervé Niquet (Le Concert Spirituel) mais aussi Guy Van Waas, Leonardo García Alarcón, Louis Langrée, Jean Tubéry, Patrick Davin, Marc Minkowski, Frider Bernius, Philippe Herreweghe… Apprécié comme concertiste et récitaliste, on le retrouve aussi sur les scènes lyriques telles que La Monnaie de Bruxelles, Liège, Rennes, Avignon, Reims, Versailles sous la direction, entre autres, de Christophe Rousset. Thibaut Lenaerts est un membre actif du Chœur de Chambre de Namur en tant que chanteur mais également en tant que préparateur de l’ensemble. Il est depuis 2014 assistant du chef Leonardo García Alarcón. Il prépare le chœur pour des productions dirigées, entres autres, par Guy Van Waas, Christophe Rousset, Jean‑Claude Malgoire… Il s’est produit dans le monde entier avec les Arts Florissants : Rio de Janeiro, New York, Chicago, Los Angeles, Singapour, Moscou, Tokyo, Hong-Kong, Istanbul… Il travaille avec des metteurs en scène tels que Robert Carsen, Frédéric Dussenne, Luc Bondy, José Montalvo, Deborah Warner, etc. Thibaut Lenaerts enseigne aux Conservatoires royaux de Bruxelles et de Liège. Il a participé à une cinquantaine de CD et dirige son propre ensemble vocal et instrumental : Le Petit Sablon.

OpéraLes Indes galantes

Équipe artistique

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Livret

Iolanta / Casse-Noisette

Eliogabalo

Les Troyens

Tricentenaire de l'Ecole française de danse

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