Angelin Preljocaj s’inspire du personnage de Siddharta pour la création qu’il offre au Ballet de l’Opéra en 2010. Le chorégraphe revisite l’histoire de celui qui deviendra l’Éveillé, ou Bouddha, pour en donner une lecture personnelle et libre, explorant les thèmes du dépassement, de l’épreuve et du sacrifice dans la quête de l’absolu.Au-delà du simple récit, il dévoile les tourments et les mystères de ce long voyage intérieur vers la lumière, semé d’obstacles et de doutes.Pour sa quatrième création pour le Ballet de l'Opéra de Paris, Angelin Preljocaj s'est entouré d'une superbe équipe d’artistes : Bruno Mantovani, auteur d'un long poème symphonique, Eric Reinhardt pour le livret , l'artiste plasticien Claude Lévêque, et enfin Dominique Bruguière et Olivier Bériot pour les lumières et costumes. Les Étoiles, les Premières Danseuses, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet de l’Opéra Orchestre de l’Opéra national de Paris.  Coproduction Opéra national de Paris, LGM, MEZZO Avec la participation de France Télévisions et avec le soutien du Centre National de la CinématographieRéalisateur : Denis Caiozzi © Opéra national de Paris – LGM - Mezzo – 2010Visuel : © Ann Ray / OnP

Siddharta

Angelin Preljocaj s’inspire du personnage de Siddharta pour la création qu’il offre au Ballet de l’Opéra en 2010.Le chorégraphe revisite l’histoire de celui qui deviendra l’Éveillé, ou Bouddha, pour en donner une lecture personnelle et libre, explora

Angelin Preljocaj

Né en France, en 1957, de parents
albanais, Angelin Preljocaj débute des
études de danse classique avant de se
tourner vers la danse contemporaine
auprès de Karin Waehner.
En 1980, il part pour New York afin
de travailler avec Zena Rommett et
Merce Cunningham, puis continue
ses études en France auprès de la
chorégraphe américaine Viola Farber
et du Français Quentin Rouillier.
Il rejoint ensuite Dominique Bagouet
jusqu’à la création de sa propre
compagnie en décembre 1984. Il a
chorégraphié depuis 50 pièces, du
solo aux grandes formes.
Angelin Preljocaj s’associe
régulièrement à d’autres artistes
dans des domaines divers tels que la
musique (Goran Vejvoda, Air, Laurent
Garnier, Granular Synthesis, Karlheinz
Stockhausen), les arts plastiques
(Claude Lévêque, Subodh Gupta, Adel
Abdessemed), le design (Constance
Guisset), la mode (Jean Paul Gaultier,
Azzedine Alaïa), le dessin (Enki Bilal)
et la littérature (Pascal Quignard,
Laurent Mauvignier)…
Ses créations sont reprises
au répertoire de nombreuses
compagnies, dont il reçoit également
des commandes (la Scala de Milan,
le New York City Ballet et le Ballet de
l’Opéra national de Paris...). Il a réalisé
des courts-métrages (Le Postier, Idées
noires en 1991) et plusieurs films
dont Un trait d’union et Annonciation
(1992 et 2003) pour lesquels il a reçu
de nombreux prix. Il réalise le film
Blanche Neige, en 2009, signe pour
Air France le film publicitaire L’Envol,
qui reprend la chorégraphie du Parc
en 2011, chorégraphie et réalise le
film publicitaire du parfum "Galop"
d’Hermès en 2016.
Il a également collaboré à plusieurs
réalisations cinématographiques
mettant en scène ses
chorégraphies : Les Raboteurs avec
Cyril Collard d’après l’œuvre de
Gustave Caillebotte (1988), Pavillon
Noir avec Pierre Coulibeuf (2006)
et Eldorado / Preljocaj avec Olivier
Assayas (2007).
 Réalisé avec Valérie Müller, le premier
long-métrage d’Angelin Preljocaj,
Polina, danser sa vie, adapté de la
bande dessinée de Bastien Vivès, est
sorti en salle en novembre 2016.
Plusieurs ouvrages ont également été
édités autour de son travail.
BIOGRAPHIES
Le Parc (Angelin Preljocaj)© Sébastien Mathé / OnP
6
Au cours de sa carrière, il a reçu
plusieurs prix et récompenses parmi
lesquelles le « Grand Prix National de
la danse » décerné par le Ministère
de la culture (1992), le Benois de la
danse pour Le Parc (1995), le Bessie
Award pour Annonciation (1997), Les
Victoires de la musique pour Roméo
et Juliette (1997), le Globe de Cristal
pour Blanche Neige (2009).
 Il est Officier des Arts et des Lettres,
Chevalier de la Légion d’honneur et
a été nommé Officier de l’ordre du
Mérite en mai 2006. Il a reçu le Prix
Samuel H. Scripps de l'American
Dance Festival pour l'ensemble de son
œuvre en 2014.
En avril 2019, il est élu à l’Académie
des Beaux-Arts au sein de la nouvelle
section chorégraphie.
Aujourd’hui composé de 24 danseurs
permanents, le Ballet Preljocaj est
installé depuis octobre 2006 au
Pavillon Noir à Aix-en-Provence, un
lieu entièrement dédié à la danse
dont Angelin Preljocaj est le directeur
artistique.

2013-14-LERICHE-010

Aurélie Dupont entre à l’École de Danse de l’Opéra de Paris en 1983. Elle y suit toutes ses classes, participe aux spectacles et aux tournées officielles. 



Engagée dans le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris en 1989, elle est promue « Coryphée » en 1991 et « Sujet » en 1992. Elle remporte la même année la Médaille d’Or au Concours International de Danse de Varna (catégorie junior). Elle reçoit le Prix de l’AROP (Association pour le Rayonnement de l’Opéra de Paris) en 1993 et celui du Cercle Carpeaux en 1994. 



Après son entrée dans la Compagnie, Aurélie Dupont participe à toutes les grandes productions du répertoire classique et contemporain. Elle est également distribuée dans de nombreux rôles de solistes dont l’Élue dans Le Sacre du Printemps, (Pina Bausch). Promue « Première Danseuse » en 1996, elle danse les principaux rôles de Soir de fête (Léo Staats), Raymonda, Don Quichotte et La Bayadère (Rudolf Noureev), L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan) ainsi que Casanova, création 1998 (Angelin Preljocaj . 



Aurélie Dupont est nommée « Danseuse Étoile » le 31 décembre 1998 à l’issue de la représentation de Don Quichotte (Rudolf Noureev). 



Elle a, par la suite, notamment ajouté à son répertoire : Capriccio/ Rubis, Symphonie en ut, Violin Concerto, Concerto Barocco, Agon, Le Palais de cristal (George Balanchine), Boléro (Maurice Béjart), Giselle (d’après Jean Coralli & Jules Perrot et dans la version de Mats Ek), Tatiana dans Onéguine (John Cranko), Woundwork 1 (William Forsythe), La Sylphide (Pierre Lacotte d’après Taglioni), Paquita (Pierre Lacotte d’après Mazilier et Petipa), Suite en blanc, Les Mirages (Serge Lifar), Sylvia, Le Songe d’une nuit d’été (John Neumeier), La Belle au bois dormant, Cendrillon, Nikiya / La Bayadère, Roméo et Juliette, Le Lac des cygnes (Rudolf Noureev), Carmen (Roland Petit), Le Parc (Angelin Preljocaj), In The Night, En Sol, Dances at a Gathering (Jerome Robbins)… . Elle est également choisie pour les créations à l’Opéra de Musings (James Kudelka, 1997), Le Concours – rôle de Ada (Maurice Béjart, 1999), Perpetuum (Ohad Naharin, 2000), Stepping Stones, Bella Figura (Jiří Kylián, 2001), Liebeslieder Walzer (George Balanchine, 2003), La Dame aux camélias (John Neumeier, 2006), Mademoiselle Julie – rôletitre (Birgit Cullberg, 2014), et les créations mondiales de Rythme de valses (Roland Petit, 1994), Casanova (Angelin Preljocaj, 1998), Il faut qu’une porte (Jiří Kylián, 2004), O złożony/O composite (Trisha Brown, 2004), Amoveo (Benjamin Millepied, 2006), Roméo et Juliette (Sasha Waltz, 2007), Siddharta – rôle de l’Éveil (Angelin Preljocaj, 2010), L’Anatomie de la sensation (Wayne McGregor, 2011), Psyché – rôle titre (Alexeï Ratmansky, 2011), Boléro (Sidi Larbi Cherkaoui/Damien Jalet, 2013), Darkness is Hiding Black Horses (Saburo Teshigawara, 2013), Daphnis et Chloé – rôle de Chloé (Benjamin Millepied, 2014) et Together Alone (Benjamin Millepied, 2015). 



Aurélie Dupont, Danseuse Étoile, fait ses adieux officiels à la scène de l’Opéra le 18 mai 2015, à l’issue de la représentation de L’Histoire de Manon de Kenneth MacMillan.



 Nommée par Stéphane Lissner, Directeur de l’Opéra national de Paris, le 4 février 2016, Aurélie Dupont a officiellement pris ses fonctions de Directrice de la Danse de l’Opéra national de Paris le 1er août 2016. Elle succède à Benjamin Millepied. 

En septembre 2018, à l’occasion de la venue de la Martha Graham Dance Company au Palais Garnier et à l’invitation de Janet Eilber, directrice de la compagnie, elle interprète pour la première fois Ekstasis, une pièce revisitée par Virginie Mécène (2017), d’après le solo original imaginé par Martha Graham en 1933. Elle danse également Boléro d’Ohad Naharin avec Diana Vishneva pour le gala d’ouverture de la saison de danse 2018/2019 et crée Another Place de Mats Ek en juin/juillet 2019. 



Aurélie Dupont, a reçu le prix de la meilleure interprète féminine aux « Benois de la Danse 2001 » pour son interprétation du rôle de Nikiya dans La Bayadère (chorégraphie de Rudolf Noureev) et pour celui de Titania dans Le Songe d’une nuit d’été (chorégraphie de John Neumeier). 



Distinctions : Chevalier de la Légion d’Honneur. Chevalier dans l’ordre national du Mérite. Commandeur des Arts et des Lettres.

Aurélie Dupont

1994 : Entre à l’École de danse. 1997 : Est engagé dans le Corps de ballet. 2001 : « Coryphée ».
Danse L’Après-midi d’un Faune (Nijinski). 2003 : « Sujet ». Prix AROP de la Danse.2008 : « Premier danseur ».Stéphane Bullion est nommé « Danseur Étoile » le 2 juin 2010 à l’issue de la représentation de La Bayadère (Rudolf Noureev). Il fait ses adieux officiels à la scène de l’Opéra le samedi 4 juin 2022, dans le pas de deux Another Place de Mats Ek.Stéphane Bullion est Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.

Bullion Stéphane

Principaux rôles : Lise / La Fille mal gardée (Frederick Ashton), Émeraudes, Rubis / Joyaux, Agon (George Balanchine), Nouredda et Naïla / La Source (Jean-Guillaume Bart), Amour / Orphée et Eurydice (Pina Bausch), Serait-ce la mort ? (Maurice Béjart), Isabelle / Wuthering Heights (Kader Belarbi), Glacial Decoy, O zlozony/O composite (Trisha Brown), pas de deux des paysans / Giselle (d’après Jean Coralli et Jules Perrot), Olga / Onéguine (John Cranko), White Darkness (Nacho Duato), La Ballerine / Pétrouchka (Michel Fokine),The Vertiginous Thrill of Exactitude, Approximate Sonata, Pas./parts (William Forsythe), Pas de trois/Paquita (Pierre Lacotte d’après Mazilier et Petipa), <st1:personname productid="La Lune" w:st="on">La Lune</st1:personname> / Caligula (Nicolas Le Riche), Sérénade / Suite en blanc (Serge Lifar), La maîtresse de Lescaut / L’Histoire de Manon (Kenneth MacMillan), Triade (Benjamin Millepied), Prudence / <st1:personname productid="La Dame" w:st="on">La Dame</st1:personname> aux camélias, Troisième Symphonie de Gustav Mahler (John Neumeier), Pas de trois et danse Napolitaine / Le Lac des cygnes, Pas de deux de l’Oiseau bleu / La Belle au bois dormant, L’Automne / Cendrillon, <st1:personname productid="La Demoiselle" w:st="on">La Demoiselle</st1:personname> d’honneur, l’une des deux Amies et Kitri / Don Quichotte, Clémence / Raymonda (Rudolf Noureev), Créüse / Le Songe de Médée, Yasodhara / Siddharta (Angelin Preljocaj), In The Night, Dances at a Gathering (Jerome Robbins), Anna II / Les Sept Péchés capitaux (Laura Scozzi), La Fille / Le Sacre du printemps (Paul Taylor).

muriel zusperregguy nb

1990 :&nbsp;Entre à l’École de Danse de l’Opéra national de Paris.

1997 :&nbsp;Est engagée dans le Corps de Ballet.

2004 :&nbsp;Promue « Coryphée ». Danse Eurydice / Orphée et Eurydice (Pina Bausch).

2005 :&nbsp;Promue « Sujet ».

2008&nbsp;:&nbsp;Prix AROP de la Danse. 

2012 :&nbsp;Promue « Première danseuse ». 

Alice Renavand est nommée « Danseuse Étoile » le 20 décembre 2013 à l’issue de la représentation du Parc (Angelin Preljocaj), où elle danse pour la première fois le rôle principal féminin.&nbsp;Alice Renavand est Chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres.

Renavand Alice

Susanna Mälkki se produit régulièrement à travers l'Europe et l'Amérique du Nord, tant dans le domaine symphonique que dans celui de l’opéra : elle a ainsi dirigé l'Orchestre philharmonique d'Helsinki, où elle est Directrice musicale émérite et dont elle a été Directrice musicale de 2016 à 2023, l'Orchestre philharmonique de Los Angeles, où elle a été Premier Chef invité de 2017 à 2022, l’Ensemble intercontemporain, dont elle a été Directrice musicale de 2006 à 2013, l'Orchestre de Philadelphie, l'Orchestre de Cleveland, l'Orchestre philharmonique de New York, l'Orchestre symphonique de Chicago, l'Orchestre symphonique de Boston, l'Orchestre symphonique de Londres, le Philharmonique de Munich, l’Orchestre symphonique de Vienne, l’Orchestre de la Radiodiffusion bavaroise, et le Philharmonique de Berlin.Elle s'est notamment produite à La Scala de Milan, au Staatsoper de Vienne, au Metropolitan Opera de New York, au Gran Teatre del Liceu de Barcelone et au Royal Opera House de Londres, où elle a dirigé Innocence de Kaija Saariaho, dont elle a assuré la création mondiale en 2021 au Festival d'Aix-en-Provence.Parmi ses prochaines productions lyriques, citons entre autres Pelléas et Mélisande, Fidelio et Tristan et Isolde. Reconnue pour son importante contribution à l’art, Susanna Mälkki a reçu en 2011 la médaille Pro Finlandia de l'Ordre du Lion de Finlande, l'une des plus hautes distinctions finlandaises.En France, elle a été nommée Officier (2014) et Commandeur (2022) de l'Ordre des Arts et des Lettres et, en janvier 2016, elle a été faite Chevalier de la Légion d'honneur. Elle est membre de la Royal Academy of Music de Londres et de la Kungliga Musikaliska Akademien de Stockholm. En octobre 2016, elle a été nommée « Chef d'orchestre de l'année » par Musical America et, en novembre 2017, elle a reçu le Nordic Council Music Prize.À l’Opéra national de Paris : Siddharta, 2010 ; L’Affaire Makropoulos, 2013 ; Trompe-la-mort, 2017 ; Rusalka, 2019 ; Yvonne, princesse de Bourgogne, 2020 ; Wozzeck, 2022

Après des études à l’École de la Mode de Munich, Petra Reinhardt se forme auprès de Vera Marzot, la costumière de Luchino Visconti. Elle travaille en tant qu’assistante au Staatsoper de Hambourg, au Bayerische Staatsoper de Munich, au Staatstheater de Stuttgart, à l’Opéra du Rhin, au Teatro São Carlos de Lisbonne, au Teatro San Carlo de Naples, sur les scènes de Francfort, Bonn, Augsbourg. Elle travaille également pour le cinéma, la télévision et le théâtre. En 1990 et 1991, elle conçoit les costumes du Mariage secret, de Pollicino de Henze et du Barbier de Séville à Munich. Par la suite, elle collabore avec Peter Pabst pour les costumes du film Mario und der Zauberer réalisé par Klaus Maria Brandauer. Elle crée les costumes de Werther au Staatsoper de Vienne. Elle travaille de nouveau avec Klaus Maria Brandauer pour L’Opéra de quat’sous de Brecht et Weill à Berlin et Lohengrin à Cologne. Elle a travaillé avec William Friedkin (Salomé et Das Gehege de Rihm au Bayerische Staatsoper de Munich), José Cura (La commedia è finita de Leoncavallo à Fiume et Un bal masqué à Cologne), Johannes Schaaf (La Chauve-souris à Amsterdam, Tosca à Dresde, Marie Victoire de Respighi au Deutsche Oper de Berlin), Chen Shi-Zheng (Adieu ma concubine à Pékin et Nixon in China de John Adams au Théâtre du Châtelet), Jasmin Solfaghari (Une nuit à Venise à Dresde), Fanny Ardant (Lady Macbeth de Mzsensk au Greek National Opera) et Robert Carsen (La Flûte enchantée au Festival de Baden-Baden et à l’Opéra national de Paris, CO2 de Battistelli à La Scala de Milan, Les Fêtes vénitiennes de Campra à l’Opéra Comique, Don Carlo à l’Opéra national du Rhin, L’Orfeo à l’Opéra de Lausanne, The Beggar’s Opera au Théâtre des Bouffes du Nord, La Tempête à la Comédie-Française). Elle signe les costumes de Görge le rêveur à l’Opéra de Nancy, Les Capulet et les Montaigu à La Scala de Milan et, avec le metteur en scène Claus Guth, Bluthaus de Haas au Bayerische Staatsoper de Munich et Don Carlo au Teatro San Carlo de Naples.

Olivier Bériot est créateur de costumes pour les séries et le cinéma, la danse et le théâtre. Il signe les costumes des séries Arsène Lupin (Netflix) et Theodosia (HBO). Au cinéma, il travaille avec Luc Besson pour Anna, Valérian et la cité des mille planètes, Lucy, Malavita, Les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec, The Lady, Arthur et les Minimoys. Il a créé les costumes de films comme Le Roi danse (Gérard Corbiau), Femme fatale (Brian de Palma), Fanfan la Tulipe (Gérard Krawczyk), Taken (Pierre Morel), Taken 2, Taken 3, Le Transporteur 3, Colombiana (Olivier Megaton), Hitman (Xavier Gens), Danny the Dog (Louis Leterrier), Luky Luke (James Huth). Il a collaboré avec Julian Schnabel pour Le Scaphandre et le papillon (nomination à la Costume Designer Guild 2007) et Guillaume Gallienne pour Les Garçons et Guillaume, à table ! (nomination au César 2014). Il développe aussi son métier de costumier pour la danse et des performances avec des chorégraphes comme Kader Belarbi (Giselle, Toulouse Lautrec, la Reine Morte), Nicolas Le Riche, Robyn Orlin, Marie‑Geneviève Masse et la Compagnie L’Éventail. À l’Opéra national de Paris, il a signé les costumes de Nosferatu (Jean-Claude Gallotta, 2001, 2006), Le Mandarin merveilleux (Maurice Béjart, 2003, 2006), Ich bin… (Susanne Linke, 2005), Caligula (Nicolas Le Riche, 2005, 2008, 2011), L’Allegro, il Penseroso e il Moderato (Robyn Orlin, 2007), Siddharta (Angelin Preljocaj, 2010), D’Ores et déjà (Béatrice Massin et Nicolas Paul, 2013, 2015, 2019) et La Cenerentola (Guillaume Gallienne, 2017, 2018).

Dominique Bruguière crée des lumières
pour le théâtre, la danse et l’opéra. Ses
créations les plus marquantes se font en
collaboration avec de grands artistes de
la scène internationale tels Robert Carsen,
Deborah Warner, Peter Zadek, Jorge Lavelli,
Youssef Chahine, Werner Schroeter, Luc
Bondy et Patrice Chéreau. Elle a reçu par
deux fois le Grand Prix de la Critique ainsi
que le Molière du meilleur créateur lumière
pour Rêve d’automne (2001) et Phèdre
(2003), deux mises en scène de Patrice
Chéreau. Elle a créé les lumières de son
dernier spectacle, Elektra, au Festival d’Aix en-Provence. Dans le domaine de la danse,
elle a travaillé avec Jean-Claude Gallotta,
Karole Armitage, Catherine Diverres, Héla
Fattoumi & Éric Lamoureux, Marie-Claude
Pietragalla, Angelin Preljocaj. Pour l’Opéra
national de Paris, elle a conçu les lumières
de Jeanne au bûcher (1991), Les Variations
d’Ulysse (1995), Lohengrin (1996), Turandot,
Salammbô, La Veuve joyeuse (1998), Don
Giovanni (1999), La Guerre et la Paix (2000),
Nosferatu (2001), Ariodante (2001), Medea
(2002), Hercules (2004), Caligula (2005,
2008), Idoménée (2006), Yvonne, princesse
de Bourgogne (2009) Siddharta (2010), La
Source (2011). Plus récemment, elle signe
les lumières de Don Carlos à l’Opéra national
de Lyon et de Tosca au Festival d’Aix-enProvence mis en scène par Christophe
Honoré.

Équipe artistique

Distribution

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Équipe artistique