BEETHOVEN TRAVAILLE à sa symphonie n°8 en fa majeur, op 93 en 1811-1812. Dès la « Septième » achevée, il avait vainement entrepris la composition d’un nouveau concerto pour piano, dont le matériau servira à la « Huitième », créée à Vienne le 17 février 1814. D’un point de vue biographique, la période est sombre pour le compositeur. Beethoven souffre de dépression et de pensées suicidaires. C’est aussi l’époque de la mystérieuse et douloureuse liaison avec la « Bien-aimée immortelle » (lettre de juillet 1812). Or la Symphonie n°8 n’en laisse rien transparaître, qui retrouve, après l’intensité dramatique de la n°7, la lumineuse sérénité de la « Sixième » (la « grande en fa », comme l’appelait Beethoven en relation avec « la petite en fa », sans que la n°8 lui parût pour autant de moins bonne facture). De fait, la « Huitième » retrouve une durée et une structure au premier abord plus raisonnables.
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Une coproduction Opéra national de Paris - Telmondis
En association avec ARTE France
En association avec M_MEDIA /ClassicAll TV
Avec le soutien de Pierre Bergé, mécène des concerts symphoniques de l’orchestre de l’Opéra national de Paris.
Et de la Fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris
Avec le concours du centre national du cinéma et de l’image animée
© OPERA NATIONAL DE PARIS - TELMONDIS - 2015
Visuel © Jean-François Leclercq / OnP