Ballet en deux actes
Ballet romantique par excellence, Giselle marque l’apogée d’une nouvelle esthétique. Tutus vaporeux, gaze blanche, tulle et tarlatane envahissent la scène. Dans la transfiguration fantastique d’une tragédie, les Wilis participent à l’illusion de l’immatérialité. Créé à l’Académie royale de Musique le 28 juin 1841, le ballet voyage en Russie et disparaît du répertoire avant son retour en France en 1910. C’est aujourd’hui dans la version de Patrice Bart et d’Eugène Polyakov, fidèle à la chorégraphie originelle de Jean Coralli et Jules Perrot, que le ballet continue de confirmer ses premiers succès. Scènes lumineuses et terrestres, visions nocturnes et spectrales : la danse devient langage de l’âme et la ballerine par sa présence aérienne semble triompher de la pesanteur.
Les Étoiles, les Premiers Danseurs et le Corps de Ballet
Orchestre Pasdeloup
Une coproduction Opéra national de Paris, François Roussillon et Associés. Avec la participation de France télévisions et de TF1
Avec le soutien de La fondation Orange, mécène des retransmissions audiovisuelles de l’Opéra national de Paris et du Centre National du Cinéma et de l’image animée
© Opéra national de Paris – François Roussillon et Associés -2020
Visuel : © Svetlana Loboff / OnP
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The ultimate romantic ballet, Giselle marked the apogee of a new aesthetic that saw diaphanous tutus, white gauze, tulle and tarlatan take over the stage. The Willis bring the illusion of immateriality to this ghostly transfiguration of a tragedy. First performed at the Académie royale de Musique on June 28, 1841, the ballet travelled to Russia, then temporarily disappeared from the repertoire before finally returning to France in 1910. Today’s version by Patrice Bart and Eugene Polyakov – which closely follows Jean Coralli and Jules Perrot’s original choreography – continues to reaffirm the ballet’s early success. Bright, earthly scenes and spectral, nocturnal visions: dance becomes the language of the soul and the ballerina’s ethereal presence seems to defy gravity.